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jeudi 30 juin 2011

La merveilleuse brandade de morue de ma Mamy


Une recette coup de cœur aujourd’hui… Une de celle qui m’est la plus chère en fait (avec le fondant au chocolat de ma maman !)…

Lorsque j’étais enfant, la morue avait à mes yeux une connotation très négative… peut-être parce que je l’associais à l’huile de foie de morue (que je n’ai pourtant jamais eu l’occasion de goûter !)

Quand j’ai appris qu’il s’agissait en fait de cabillaud conservé dans le sel, j’avoue qu’une partie de mes réticences a été nettement amoindrie… Et lorsque ma grand-mère m’a fait goûter à sa brandade de morue, j’ai succombé totalement et ai solennellement décrété que la brandade était désormais « mon plat préféré » !


Il y a quelques années déjà, j’ai demandé à ma Mamy de m’apprendre à refaire cette merveille… Alors nous nous y sommes attelées, lors d’une de mes visites chez elle (assez rares, car j’habitais loin de chez mes grands parents)…

Ce fut un grand et beau moment… Pour ma grand-mère, pas question de peser des ingrédients (j’ai à peine eu le droit de prendre des notes !!), tout devait se faire au feeling…

Si cette approche m’a quelque peu déconcertée et que, la première fois que j’ai refait cette brandade dans ma cuisine, je me suis sentie un peu seule, c’est désormais comme ça que je la réalise et j’avoue, c’est comme ça qu’elle est la meilleure…

Essayez pour voir…


Pour la brandade de morue de ma mamy, il vous faudra donc :

-          1 kg de morue salée
-          Des pommes de terre
-          Un oignon
-          Des gousses d’ail
-          Du lait entier
-          quelques feuilles de laurier
-          une pincée d’herbes de Provence
-          de la crème liquide (légère possible)
-          de l’huile d’olive
-          du poivre du moulin

Faire dessaler la morue 24 heures en changeant régulièrement l’eau.

La déposer ensuite dans un grand volume d’eau froide avec quelques feuilles de laurier et faire frémir (attention, sans faire bouillir) quelques dizaines de minutes.

En parallèle, préparer une purée avec des pommes de terres épluchées et coupées en dés qui barbotent joyeusement une vingtaine de minutes dans un délicieux bain de lait (additionné d’eau au besoin) avec des herbes de Provence et un oignon coupé en 4.
Au terme de leur cuisson (quand une pointe de couteau s’enfonce facilement dans la chair), les écraser grossièrement à l’aide d’un presse-purée ou d’une fourchette en conservant une partie du lait pour allonger un peu la purée.

Revenons à notre morue.

Elle est maintenant sortie de son bouillon.
C’est à ce moment qu’on l’émiette et l’effiloche tendrement (à la main, ce qui permet aussi de retirer les arêtes).

Dans une casserole, faire chauffer un filet d’huile d’olive avec de l’ail écrasé et ajouter les miettes de morue. Bien mélanger le tout et écraser la morue contre les parois de la casserole pour la « sécher » et ajouter à la convenance crème et huile d’olive. Poivrer.

Ajouter enfin la purée (dans une proportion 2/3 de morue - 1/3 de pommes de terre) et bien mélanger. Goûter et rectifier au besoin l’assaisonnement.

Servir immédiatement et se dire que, décidément, elles sont trop bonnes les recettes de nos grand-mères !!

mardi 28 juin 2011

Comme une envie de fraises – Volume 4 – Smoothie fraise et flocons d’avoine


Je continue dans ma série « je suis fanatique des fraises et je les cuisine à tour de bras »… D’autant plus qu’une autre heureuse nouvelle se rapportant à des envies de fraises m’est récemment parvenue ;-) Que voulez-vous, ça m’inspire !!

Petite recette rapide, fraiche et gourmande, qui accompagne délicieusement un brunch dominical…

Les flocons d’avoine apportent de la texture au smoothie et donnent un délicieux goût de céréales… mêlé à la douceur de la fraise, c’est parfait…


Pour deux grands verres :

-          100 g de fraises
-          2 yaourts à la vanille
-          30 cl de lait froid
-          4 cuillères à soupe de flocons d’avoine
-          Du sirop de fraise


Laver et équeuter les fraises.
Les mettre dans le blender avec le yaourt, le lait, les flocons d’avoine et un filet de sirop.

Mixer pendant une à deux minutes.

Verser dans deux grands verres, décorer d’une fraise et verser doucement du sirop de fraise qui ira se déposer dans le fond du verre.

Servir immédiatement avec une paille.

samedi 25 juin 2011

Petits crumbles aux fruits rouges et à la menthe


Petite improvisation fort réussie suite à l’achat d’une barquette de petits fruits rouges bio mélangés… C’était vraiment délicieux !


Deux options sont possibles : Manger ces crumbles tièdes, peu après la sortie du four ou les déguster frais, après un petit passage au frigo. Dans ce dernier cas, la menthe se fait plus présente mais apporte de la fraicheur à l’ensemble, et c’est très appréciable…


Pour deux petits crumbles :

-         170 g de fruits rouges (frais de préférence) ici, j’avais des framboises, des groseilles, des hybrides mûre-framboise et des graines de myrtilles
-         4 feuilles de menthe
-         1 cuillère à soupe de sucre glace
-         45 g de beurre mou
-         75 g de farine
-         1 cuillère à soupe de poudre d’amande
-         45 g de cassonade

Rincer les fruits rouges et les disposer dans deux ramequins beurrés.


Déchirer les feuilles de menthe avec les doigts et les répartir sur les fruits rouges.
Saupoudrer de sucre glace.

Préparer la pâte à crumble. Du bout des doigts, sabler ensemble le beurre, la farine, le sucre et la poudre d’amande. Disposer en une couche régulière sur les fruits.

Enfourner à 200°C pour 20 minutes environ, le crumble doit être un peu doré.

Servir, au choix donc, tiède ou frais.



samedi 18 juin 2011

Fettuccine au poulet, courgette et olives noires


Comme vous le savez peut-être, je partage ma vie avec un Nours très sportif qui, les week-ends, enchaine courses à pied, trails et bike and run…

Il est donc de mon devoir, la veille des courses, de lui préparerdes féculents, ce que je fais avec grand plaisir car j’aime beaucoup « bidouiller » des recettes de pâtes !


Cette version nous a beaucoup plu, alors je vous la fait partager.

J’ai choisi de faire des pâtes fraiches, des fettuccine, qui sont un peu plus fines que des tagliatelles, mais cela doit être très bon avec d’autres types de pâtes fraiches.



Pour 4 sportifs (ou pas !)

1 paquet de pâtes fraiches (fettuccine ou tagliatelles)
1 oignon
1 petite courgette
2 escalopes de poulet
75 g d’olives noires dénoyautées et coupées en petits dés (garder quelques olives entières pour la déco)
20 cl de crème liquide légère
Sel et piment d’Espelette
Huile d’olive

Emincer finement l’oignon.
Laver la courgette et la détailler en tous petits dés.
Dans une poêle, faire chauffer un filet d’huile d’olive et faire revenir l’oignon et les courgettes quelques minutes, jusqu’à ce que les oignons deviennent translucides.

Pendant ce temps, détailler le poulet en fines aiguillettes. Les saler et saupoudrer de piment d’Espelette.

Réserver les légumes dans une assiette et faire dorer le poulet à feu vif dans la même poêle. Lorsqu’il est doré, ajouter la crème puis les légumes réservés et laisser mijoter à feu doux quelques minutes, le temps de faire cuire les pâtes dans une grand volume d’eau bouillante salée.

Lorsque les pâtes sont cuites, couper le feu sous le poulet, ajouter les olives noires concassées et rectifier l’assaisonnement en sel et piment d’Espelette.

Verser sur les pâtes égouttées et servir sans attendre.


vendredi 17 juin 2011

Moelleux au chocolat, cœur coulant de mangue


Ou comment recycler ses petits cœurs congelés restants de cette délicieuse recette dans un dessert tout aussi gourmand?
Il me restait donc quelques petits ceurs de mangue à écouler et j’ai eu envie de les intégrer dans un moelleux au chocolat. Mon Dieu que c’était bon ! Une pure tuerie !



Le moelleux a une texture parfaite et est, à lui seul, terriblement gourmand. Mais alors quand on rajoute un cœur coulant mangue-chocolat blanc, c’est juste parfait !

Pour la recette du moelleux, je me suis inspirée de mon petit livre « Oui Chef! » … Une très bonne chose !



Pour 4 moelleux :

Moelleux au chocolat noir :

-       3 œufs
-       75 g de sucre en poudre
-       30 g de farine
-       15 g de maïzena
-       150 g de beurre
-       150 g de chocolat noir
-       Une noisette de beurre pour les ramequins

Cœur de mangue :

 - 50 g de mangue
 - 50 g chocolat blanc
 - 1 trait de miel


Préparer les cœurs :

Mixer ensemble la mangue et le miel.
Faire fondre le chocolat blanc et y ajouter la mangue mixée, bien mélanger et répartir dans des minis demi-sphères. Placer au congélateur pour une heure au moins.

Préparer les moelleux :

Dans un saladier, battre les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange devienne mousseux. Ajouter la farine et la maïzena. Mélanger à nouveau.

Dans une casserole, faire fondre à feu doux le beurre avec le chocolat cassé en morceaux.
Couper le feu et ajouter le contenu du saladier dans la casserole.

Répartir dans 4 ramequins préalablement beurrés.
Déposer au centre deux demi-sphères collées l’une contre l’autre et conserver au frais le temps de préchauffer le four à 200°C.

Enfourner pour 10 à 13 minutes environ (13 pour moi, mais il faut dire, je suis en pleine phase d’apprivoisement de mon nouveau four !)

Démouler délicatement à la sortie du four ou présenter dans les ramequins, en laissant les gourmands y plonger leur cuillère.




mardi 14 juin 2011

Ma tomate-mozzarella


Si le duo tomate/mozzarella est connu et archi connu, c’est sans doute parce qu’il est délicieux !
J’en raffole et, avec les beaux jours, j’ai eu envie de réaliser une tomate-mozzarella qui change…
Peu de possibilités de variation au niveau des ingrédients puisque je voulais du classique : tomates, mozzarella et basilic…


Pour changer, il faut donc miser sur la présentation… En feuilletant un catalogue Picard, j’ai vu une présentation en cercle qui m’a plu. J’ai donc gardé l’idée et j’ai fait à ma sauce…



Ca nous donne une petite entrée délicieuse, fraiche et parfumée, avec une présentation qui change et qui apporte un petit plus, donnant à la tomate-mozza un petit air chic très sympa !



Pour 4 tomates-mozza à la mode Deliciours…

-       5 tomates mûres
-       2 boules de mozzarella di bufala
-       2 oignons nouveaux
-       Du pesto en quantité suffisante (maison ou en pot)
-       Quelques feuilles de basilic
-       Vinaigre balsamique et huile d’olive
-       Sel et poivre du moulin

Préparer les tomates.
Les ébouillanter quelques secondes puis les éplucher. Les épépiner et les couper en petits cubes.
Laver et émincer finement les oignons nouveaux.
Mélanger ensemble dans un saladier avec une à deux cuillères à soupe de vinaigre balsamique et un petit filet d’huile d’olive. Réserver.

Couper la mozzarella en fines lamelles.

Dresser les assiettes :
Bien égoutter les tomates si elles ont rendu de l’eau.
Dans des cercles en inox posés sur l’assiette, déposer une couche de concassée de tomates.
Disposer des lamelles de mozzarella.
Couvrir d’une à deux cuillères à café de pesto.

Terminer par une dernière couche de tomates.

Bien tasser avec le dos d’une cuillère pour compacter le tout et éviter que les tomates ne dégringolent.

Retirer doucement les cercles, faire un ou deux tours de moulin à sel et poivre et décorer de quelques feuilles de basilic frais.



lundi 13 juin 2011

Macarons à la fraise


Recette deux-en-un aujourd’hui ! Je continue ma série « envie de fraises » tout en complétant la collection « petite leçon de macarons » débutée en février…

Recette deux-en-un mais surtout recette fantastiquement délicieuse !


C’est sûr, dès qu’il est question de macarons, je dois avouer que je ne suis jamais déçue, mais cette ganache mêlant fraises fraiches et chocolat blanc est un pur régal !

Au final, cela nous donne des délicieux petits macarons à la jolie et douce couleur rose et qui, lorsque l’on croque dedans, révèlent un petit gout délicieux, à la limite du bonbon à la fraise…


Ils ont en tout cas beaucoup plu à tous mes gouteurs, ce que je prends comme un indice assez fiable de leur réussite !

Ma recette des coques demeure inchangée. Pour la ganache, c’est Christophe Felder et son magnifique livre qui m’ont guidée (le macaron à la fraise est d’ailleurs en photo de couverture et cela faisait 2 ans qu’il me tentait !), et je ne regrette pas !


Pour une quarantaine de macarons :

Pour les coques :

-          200 g de poudre d’amande
-          200 g de sucre glace
-          2 x 70 g de blanc d’œuf à température ambiante
-          200 g de sucre en poudre
-          60 g d’eau
-          1 pointe de couteau de colorant rouge ou rose

Pour la ganache fraise-chocolat blanc :

-          300 g de chocolat blanc
-          300 g de fraises
-          30 g de sucre en poudre

Préparer la ganache à la fraise

(Quelques heures avant)
Casser le chocolat blanc en petits morceaux et le déposer dans un saladier ou un cul de poule.
Laver et équeuter les fraises, les couper en deux et les placer dans une casserole avec le sucre en poudre.
Faire chauffer en les écrasant  avec une spatule.

A l’aide d’un mixeur plongeant (ou en versant les fraises dans un robot), broyer la pulpe pour réduire les fraises en coulis.
Verser le coulis chaud à travers un tamis au dessus du chocolat blanc et bien presser afin de récupérer un maximum de fruit.
Laisser le coulis faire fondre le chocolat puis mélanger délicatement la ganache à la spatule. Si le chocolat n’est pas entièrement fondu, faire chauffer sur un bain-marie.

Quand le mélange est lisse et homogène, verser dans un bol, filmer et laisser prendre au frais (au moins 3 heures).



Préparer les coques

Mixer ensemble la poudre d’amande et le sucre glace une à deux minutes au robot (type Magimix).
Tamiser ensuite le mélange obtenu dans un saladier.
Ajouter 70 g de blanc d’œuf et bien mélanger l’ensemble jusqu’à l’obtention d’une pâte d’amande épaisse. Réserver.

Dans une casserole, verser le sucre en poudre et l’eau et faire chauffer.
 Surveiller la température à l’aide d’un thermomètre de cuisson et, lorsque le sirop atteint la température de 108°C, battre les 70 g de blanc d’œuf restants au batteur électrique à vitesse maxi dans un autre saladier.

Lorsque le sirop dans la casserole atteint 114°C, baisser la vitesse du batteur, couper le feu, retirer le thermomètre et verser sur les blancs en évitant les branches du batteur (sur une paroi du saladier).

Quand tout a été versé, rebattre à pleine vitesse et attendre le tiédissement de la meringue (qui doit redescendre à 50°C).

Ajouter à ce moment le colorant.
Arrêter le batteur.

A l’aide d’une spatule, verser en deux à trois fois la meringue sur la pate d’amande en mélangeant bien entre chaque.

Commencer à « macaronner » ; mélanger la pâte avec la spatule en soulevant la masse, pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que la pâte forme un ruban lorsqu’on la soulève.

Lorsque l’on obtient le fameux ruban, remplir une poche à douille assortie d’une douille lisse de 8 mm.

En s’aidant d’un gabarit, disposer des petits ronds de pâte sur les plaques de pâtisserie recouvertes de papier sulfurisé.

Enfourner à four préchauffé à 140°C en chaleur tournante pour 13 minutes.

Sortir les plaques du four, laisser tiédir quelques minutes avant de décoller délicatement les coques. Enfoncer légèrement la coque à l’aide du pouce (ce qui laissera plus de place pour la ganache).

Regrouper les coques deux par deux en fonction de leur taille et déposer sur l’une des deux une noisette de ganache à l’aide d’une poche à douille (ou plus simplement d’un sac congélation coupé dans un coin).

Assembler alors les deux coques en faisant un quart de tour afin que la ganache recouvre toute la coque et apparaisse entre les deux.


Réserver une nuit au minimum dans une boîte hermétique au frais…