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vendredi 15 juin 2018

Récit : La pyramide de macarons ou comment j’ai relevé un défi personnel me tenant particulièrement à cœur


Certains d’entre vous ont peut-être vu passer sur la page facebook du blog une photo émue, publiée dimanche dernier, de plusieurs centaines de macarons trônant fièrement sur une pyramide…

Il est temps pour moi de vous raconter la genèse de cette photo, qui appelle en moi de très jolis souvenirs !

Tout commence par de l’amour ! (toujours me direz-vous !)


Il s’avère qu’une amie très proche a décidé de s’unir à celui qui a su conquérir son cœur (et il a trimé le bougre, pour y parvenir !) et que, en bonne amie, j’ai proposé mon aide pour tout ce qui serait susceptible de lui rendre service…

Rapidement, le sujet « macarons » arrive sur la table. Il faut dire, pour la petite histoire, que mes amies sont très douées dans l’art de la flatterie et qu’elles vouent à mes macarons une admiration qui me fait souvent rougir (heureusement, pour contrebalancer ce récit qui devient un peu trop chamaloow, je peux vous avouer qu’une autre amie reste célèbre pour avoir vomi devant moi mes macarons ! Ils n’étaient pas en cause dans cette affaire, mais cette anecdote lui colle désormais à la peau !).
Ça y est, je commence à m’égarer !
Dooonc, mon amie me demande si j’accepterais de réaliser quelques desserts pour le brunch du lendemain du mariage…
On évoque un temps les cookies géants (une tuerie désormais célèbre, que l’on retrouve ici :) )
Puis, elle me parle de mes macarons.

Seul problème, depuis ma dernière tournée (ici), mon fidèle thermomètre de cuisson a rendu l’âme…

Qu’à cela ne tienne, elle me propose de m’en racheter un et de me le faire livrer chez moi dans les meilleurs délais. (Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai saisi à quel point elle avait envie de me voir faire des macarons !)

Alors soit, des macarons je ferai ! CHALLENGE ACCEPTED!

Alors je réfléchis un peu à ce que je vais faire. J’ai envie, pour une occasion aussi importante que cela, de marquer le coup et de les présenter avec un minimum de panache. Je vais donc sur le net pour voir comment les exposer et je trouve sur les sites spécialisés en cuisine des présentoirs pyramidaux qui me semblent répondre à mes exigences de prestige… C’est clair que ça en jette… Maintenant que j’ai vu cela, je VEUX que mes macarons soient présentés comme cela.

Je jette quand même par acquis de conscience un œil sur la contenance de ladite pyramide et mon cœur a un tout petit loupé… Il faut environ 230 macarons pour la remplir…
Là, je me dois de vous parler un tout petit peu de moi pour vous exposer mon dilemme… Je travaille à temps plein et rentre assez tard à la maison, mon cher et tendre est absent la semaine et j’ai un petit moufflet ô combien rigolo mais néanmoins bien présent/prenant de bientôt 3 ans qu’il me faut gérer… Dois-je vous dire que je suis également absente tout le week-end d’avant et malade la semaine précédant le mariage ?
S’ajoutent à cela les réactions de mon entourage lorsque j’évoque mon projet, parfois surpris, voire inquiets pour moi !
Mais qu’importe, cela sera mon geste d’amour pour cet évènement qui me tient vraiment à cœur… Et puis, je VEUX réussir ! J’y vois désormais un challenge personnel que j’ai très envie de réussir, par amitié, par entêtement aussi.

Il est temps de penser cette entreprise comme une bataille à mener…
D’abord, comment obtenir les nombre souhaité de macarons ?
Le descriptif de la pyramide parle de 230 macarons environ. Mes fournées me permettent de réaliser environ 50 macarons. Il me faudra donc réaliser 5 fournées. Je veux respecter à la lettre ma recette, qui me donne entièrement satisfaction et que je maitrise bien. On est un vieux couple, elle et moi !

Ensuite, quels parfums choisir ?
Si je dois faire 5 fournées, autant diversifier les parfums (et les difficultés, mais chut !)…
Je lui demande si elle souhaite des parfums en particulier. Elle me répond qu’elle a beaucoup aimé les macarons au chocolat blanc et cœur de framboise et qu’elle aime bien aussi le caramel.

Ok, alors pour faire plaisir à mon autre amie, la vomisseuse de macarons qui ne jure que par ça, la seconde ganache sera au Carambar !

Ensuite, j’ai envie de faire des ganaches classiques, susceptibles de plaire au plus grand nombre. Je choisis donc CitronPistache et Chocolat. Pour cette dernière recette, ma douce belle-sœur qui me soutient à distance dans mon entreprise me conseille la ganache montée (j’ai un faible pour ces ganaches, délicieuses en bouche et très agréables à travailler) de chef Nini. Ok, il en sera ainsi !

Quel retro planning mettre en place ?

Les macarons sont pour le dimanche, nous serons entièrement occupés par le mariage et les préparatifs le samedi. Il faut donc que je fasse mes macarons le vendredi. Cela leur laisse 48h pour se bonifier au frais, cela me semble idéal.
Reste à voir comment j’anticipe jusqu’à ce jour de macaronade intense.
Je décide de faire toutes mes courses le mercredi soir et de préparer deux ganaches qui patienteront sagement au frais. Je m’attaque donc à la ganache au chocolat blanc et à celle au carambar.


(L'intégralité des aliments contenus dans cette photo a été utilisée pour la mission)
Lors de mes courses, je constate avec effroi que mon magasin n’a pas de pâte de pistache et moi-même je n’en ai plus…
Allez, je ne suis pas à un challenge près, je me lance donc, jeudi soir, une fois l’enfant couché et bien endormi, dans la réalisation de ma première pâte de pistache maison ! Cela prend un peu de temps, mais j’y parviens, sous les vivats enthousiastes du chien, soutien indéfectible dans mon entreprise !



Dans la foulée, je prépare la ganache pistache, celle au citron et au chocolat.



La veille, j’ai estimé mes besoins en blanc d’œuf (un peu à la louche) et ai cuisiné plein de jaunes qui eux, ne se conservent pas.
J’ai donc réalisé des flans au parmesan et des crèmes catalanes.
J’avais également plusieurs blancs congelés, sur lesquels j’ai compté.

The D day !!

Une telle entreprise nécessitait une réelle disponibilité. J’ai donc posé ma journée (motif de l’absence : « macarons » !) et mon adorable voisine m’a proposé de s’occuper de mon fils chez elle plusieurs heures. J’avoue que je lui dois tout ! Sans elle, cela aurait été nettement plus compliqué !

Au matin de ce vendredi, je suis donc gonflée à bloc, mon mug de motivation rempli constamment de théine, j’ai même mis ma culotte Superman (true story !). Bref, je suis au taquet !



Pour aller plus vite, j’envisage de doubler mes proportions habituelles, afin de ne faire la recette que 3 fois (2 fois deux fournées, et une dernière, celle au chocolat, qui nécessite d’ajouter du cacao amer dans l’appareil).


Je m’attaque aux fournées rouge et violette. Je sépare en deux après l’obtention de l’appareil final, et je colore aux derniers tours de spatule pour parfaire le macaronnage.



Pour me faire gagner du temps, j’ai acheté pour la première fois des feuilles de papier cuisson au lieu d’un rouleau. Elles sont plus plates. Je dois les redécouper en largeur, mais cela va quand même plus vite que le rouleau  qui ne se coupe pas bien et qui a tendance à me gonfler !


La table à manger est envahie de petits pois, comme autant de coques qui attendent d’être enfournées. Et c’est finalement ça qui sera le plus long. Ne disposant que de deux plaques de cuisson, je dois cuire mes coques plaque après plaque, en laissant l’autre refroidir suffisamment pour les coques attendant leur tour. Le four a tourné non-stop plusieurs heures, il faisait chaud, le chien est sorti s’aérer et moi, j’ai sué dans ma culotte superman ! 

"Continue, je te soutiens à distance, c'est super ce que tu fais... Youhou..."
Mais qu’importe ! Les coques sont belles ! Je suis ravie (et rassurée aussi !). Après qu’elle aient un peu refroidi, je les décolle délicatement et les assemble déjà par taille, pour gagner du temps lors de l’étape ganache.



Au fur et à mesure que les coques cuisent, j’attaque une deuxième préparation, les jaune et vert. A la sortie du four, petite déception, le vert a un peu viré et tire vers le jaune, mais tant pis ! On enchaine !




Je termine par les coques au chocolat, qui font une plus grosse collerette encore !

Toutes les coques sont cuites ! Toutes sont belles sans exception, je suis enchantée !



Elles s’amoncellent dans des boîtes, prêtes pour la dernière étape !
Il est temps de s’attaquer aux ganaches et aux assemblages !

A ce moment, l’Enfant-roi revient avec sa gardienne du jour qui va me prêter main forte pour cette étape de précision … Mille mercis encore !!


 
 

Pas de photo des macarons au chocolat, l’Enfant ayant mis à ce moment en œuvre sa relou attitude, j’ai omis de faire une photo, préférant me consacrer à la mission de l’empêcher de planter ses (adorables au demeurant) doigts dans la ganache au chocolat disposée sur les coques à assembler…

Et voilà ! Tous les macarons sont assemblés, délicatement déposés dans des boîtes ou plats soigneusement fermés et entreposés au frais, en attendant leur entrée en scène dans 48 heures… On fait le compte du résultat final : 286 macarons !
Quelle joie ! Quelle fierté !

Reste à savoir s’ils seront bons…

Le verdict a lieu dimanche midi, les macarons ont vu du pays, arrivant la veille dans une grosse glacière ainsi qu’un grand sac de courses rempli de bacs à glace, envahissant le frigo de notre amie et hôte nous hébergeant pour la nuit. Cette même amie qui a réceptionné pour moi la pyramide de macarons livrée chez elle pour m’éviter d’avoir à la transporter dans notre voiture pot de yaourt déjà pleine à craquer ! (le chien, initialement prévu au voyage a dû céder sa place au profit des macarons ! Je rassure les foules, il a passé une délicieuse nuit chez nos autres voisins –mes voisins sont tous fantastiques, je les adore ! - qui s’en sont occupé à merveille !)

Arrivée sous la tente avec mes victuailles et mon joli cadre présentant les parfums des macarons, (merci à mon amie vomisseuse de macarons qui a, entre autres talents, celui de très bien écrire et dessiner !) je sollicite mes amis autour pour m’aider à remplir chaque étage de macarons…


(Petits doigts trop joliiiis!!)
La pyramide s’élève sous nos yeux, elle est aussi belle et majestueuse que ce que j’espérais…

Elle ne restera pas pleine longtemps, je vois, avec un immense plaisir, les gens se servir, en emporter vers les tables, les déguster les yeux fermés…

La mariée est heureuse, les convives sont conquis, et moi, je suis ravie !

Voici donc le récit de mon petit exploit personnel, dont je suis fière mais qui se devait d’être à la hauteur du fantastique week-end d’amour et d’amitié passé avec beaucoup de gens que j’aime… Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas un instant !

Pour toi, ma Chewbidou ! (cœur avec les doigts)

samedi 12 mai 2018

Gaufres aux poireaux



Petit billet rapide pour vous présenter la recette testée et approuvée ce midi. Toute simple et offrant une façon ludique de manger des poireaux, elle nous a plu alors je la partage ici!


J'ai choisi de les servir chauds, juste sortis du gaufrier, avec du yaourt grec salé et agrémenté d'herbes aromatiques. Ils peuvent servir de repas léger, accompagnés de salade verte, ou être présentés lors d'un brunch par exemple.

J'ai découvert cette recette sur le joli site Petits béguins, lors d'une recherche Pinterest sur des recettes originales à base de poireaux!



Pour 8/9 gaufres environ

- 2 poireaux (les miens étaient petits, j'en ai mis 4)
- 200 g de farine
- 1 cuillère à soupe de curry
- 1 cuillère à soupe de cumin
- 2 cuillères à café de levure chimique
- 2 oeufs
- 1 yaourt nature
- 1 pincée de sel
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 50 g de feta coupée en petits dés

Laver et couper les poireaux en rondelles. Les cuire à la poêle dans un filet d'huile d'olive pendant 15 minutes à feu moyen, pour bien les cuire et les attendrir.

Dans un saladier, mélanger la farine, la levure, le sel et les épices.
Ajouter alors le yaourt, les oeufs et l'huile d'olive. La pâte est assez épaisse et collante. Ajouter au besoin un peu d'huile d'olive en plus ou du lait. 
Terminer avec les poireaux (on peut éventuellement les mixer grossièrement, le miens étaient petits donc ce n'était pas nécessaire) et les petits dés de feta.

Faire chauffer le moule à gaufres, y déposer une cuillerée bien au centre et cuire chacune environ 3 minutes.

 

lundi 30 avril 2018

Dômes de mousse de poivrons et chèvre frais



Petite recette facile, rapide et printanière qui m'a beaucoup plu et que j'ai envie de partager avec vous!


J'avais envie d'utiliser mes moules demie sphère que j'aime tant (ici ou par exemple) pour une recette salée cette fois-ci! Un petit tour sur Pinterest m'a inspiré cette bidouille que j'ai un peu modifiée, mais qui s'est révélée délicieuse!



Idéal pour une entrée légère et fraiche, mais savoureuse et qui fait son petit effet!



Pour 6 à 8 dômes

- Un paquet de biscuits apéro salés type Tuc
- 40 g de beurre demi sel
- Un bocal de poivrons rouges pelés (pour s'éviter la corvée de l'opération cuisson/épluchage des poivrons frais... Je voulais du rapide!)
- 25 cl de crème liquide
- 4 g de gélatine (selon les marques, les feuilles font entre 1 et 2 grammes)
- 1 gousse d'ail
- 300 g de chèvre frais type petit-Billy
- Huile d'olive
- Fleur de sel et poivre du moulin

Préparer les dômes.

Ramollir les feuilles de gélatine dans un grand bol d'eau froide.
Chauffer la crème dans une casserole puis, hors du feu, y incorporer la gélatine essorée. Bien mélanger.
Dans le bol du mixer, placer les poivrons égouttés, l'ail, la crème. Saler légèrement et poivrer. Mixer jusqu'à l'obtention d'une préparation lisse et homogène.
Verser dans des moules demie sphère et laisser prendre au frais plusieurs heures.

Passé ce temps, faire fondre le beurre. Mixer les Tuc pour en faire une poudre grossière et ajouter le beurre fondu. Bien mélanger et tasser au fond de cercles au diamètre à peine plus grand que les demies sphères. Placer au frais pour que cela se solidifie.

Mélanger le fromage de chèvre avec un peu d'huile d'olive et un peu de poivre pour l'assouplir.

Procéder au montage:

Retirer délicatement les cercles de base biscuite sur une assiette de service. Tartiner de fromage de chèvre puis démouler tout aussi délicatement les dômes de poivron et les déposer sur le dessus.
Servir avec un peu de mâche.

 


samedi 24 mars 2018

Petites crèmes au citron, mascarpone & coulis de clémentines



Je poursuis ma série "j'adore cuisiner les agrumes et ils me le rendent bien" avec cette recette de petites crèmes absolument délicieuses!



Ici, citron et mascarpone offrent des crèmes délicatement parfumées et très onctueuses en bouche. Le coulis de clémentine vient apporter du peps acidulé et sucré. Le duo fonctionne à merveille! On s'est régalé avec ce petit dessert qui nous a énormément plu!



Alors que je parcourais internet à la recherche de recettes gourmandes pour sublimer mes agrumes que j'aime d'amour tendre, j'ai déniché cette superbe idée sur le site Alter gusto. Bien m'en a pris!



Pour 4 à 6 pots selon la taille

- 250 g de mascarpone
- 20 cl de lait
- 2 oeufs
- 60 g de sucre en poudre
- 2 citrons bio
- Entre 6 et 10 clémentines selon la taille
- Une cuillère à soupe de sucre en poudre

Laver et sécher les citrons et prélever leurs zestes. Les presser et filtrer le jus.
Battre les oeufs avec les 60 g de sucre. Ajouter le jus de citron, puis le lait. Ajouter enfin le mascarpone en mélangeant bien pour avoir une préparation bin lisse et homogène.
Filtrer le mélange dans une passoire fine et ajouter les zestes.

Préchauffer le four à 150°C.

Répartir dans des petits ramequins et cuire au bain marie pendant 45 minutes.
Laisser ensuite refroidir et placer au frais pendant plusieurs heures.

Presser les clémentines, ajouter la pulpe récupérée et faire chauffer dans une casserole avec la cuillère de sucre à feu doux pendant 15 à 20 minutes.
Laisser refroidir.

Servir les crèmes bien froides arrosées de coulis de clémentines.

 


lundi 19 mars 2018

Roulé zèbre au chocolat au caramel et pralin



Petite recette ludique et rigolote, tout en restant gourmande, car c'est quand même le plus important!


Je crois vous avoir déjà parlé de mes fantasmes culinaires (ici). Cela consiste en une envie irrépressible de réaliser un certain type de recettes avec du matériel particulier.
J'ai donc vécu cela avec des moules demi sphère, mais aussi avec les gâteaux roulés et la plaque en silicone qui permet de les réussir à tout coup, avec une facilité enfantine!

Car le roulé appelle en moi des souvenirs émus d'enfance. Je mangeais chez ma mamy d'adoption un gâteau roulé à la gelée de groseilles qui reste ancré dans ma mémoire. Et, maintenant devenue maman, je me plais à reproduire certains clichés heureux de mon enfance pour mon petit garçon... Ce qui est quand même ballot, c'est que pour l'instant, ledit garçon boude avec un aplomb et une régularité systématique mes oeuvres culinaires, ce qui aurait un peu tendance à me désespérer... Enfant ingrat!



Mais qu'importe! Je m'amuse quand même beaucoup et régale toute le monde autour (sauf mon fils donc!). Cette recette de roulé, trouvée sur Pinterest m'a donc beaucoup plu! Merci donc au blog Chocolat à tous les étages!
C'est facile et rigolo à faire et le résultat visuel est marrant! A la dégustation c'est délicieux! J'ai essayé plusieurs ganaches, en suivant cette base, et tout a remporté un joli succès!



Pour un roulé Zèbre:

Pour la ganache :
10 cl de crème liquide entière
200 g de chocolat (ici au lait au caramel)

50 g de pralin

Pour le biscuit :
4 oeufs (jaunes et blancs séparés)
2 blancs d'oeuf
125 g de sucre
125 g de farine
1 pincée de sel
1 à 2 cuillères à soupe de cacao amer


Préparer la ganache :

Faire bouillir la crème dans une petite casserole et lorsqu'elle est bien chaude, la verser sur le chocolat au lait concassé. Bien remuer. Verser dans un bol et laisser au frais pendant deux heures. La ganache doit avoir la consistance d'une pâte souple. Si elle durcit trop, il faudra la réchauffer à peine car elle deviendrait trop dure à étaler.



Préparer le biscuit :

Fouetter au batteur les jaunes d'oeuf avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine et continuer à battre (la pâte devient alors assez épaisse voire difficile à mélanger c'est normal). Réserver.



Monter les 6 blancs en neige avec une pincée de sel.
Ajouter une bonne cuillère des blancs au mélange précédent en remuant vivement pour "détendre la pâte" et la fluidifier.

Ajouter alors le reste des blancs délicatement avec une maryse. 

Préchauffer le four à 180°C.


Prélever un tiers de cette préparation, et y ajouter le cacao amer.


Mélanger délicatement avec la maryse puis mettre cette pâte cacaotée dans une poche à douille. Réaliser les dessins zébrés sur une feuille de papier sulfurisé ou sur une plaque de cuisson en silicone. 

 
Cuire 2 minutes au four. Le biscuit doit être juste souple sous le doigt.


Verser la pâte nature sur la plaque en recouvrant les zébrures déjà précuites, répartir délicatement la pâte avec une spatule et enfourner pour 8 minutes environ.
Sortir le biscuit du four, le retourner sur un linge propre humide, le démouler très délicatement.


Rouler ensuite le biscuit dans un autre linge humide de façon à avoir le dessin sur l'extérieur et la partie blanche devant soi.
Lorsque la ganache est suffisamment refroidie et épaisse, la répartir sur le biscuit déroulé très délicatement. Saupoudrer de pralin et rouler à nouveau celui-ci.
Filmer et laisser au frais plusieurs heures pour que la ganache durcisse.
Découper ensuite les extrémités avant de servir.