mercredi 25 novembre 2015

Soupe espagnole de légumes au chorizo




Quand le mauvais temps oblige à admettre, que, effectivement, « Winter is coming », j’aime plus que tout me réchauffer le cœur et le corps avec de délicieuses soupes parfumées.

Cette version, non mixée, est particulièrement savoureuse et légèrement relevée grâce au chorizo. Les différentes textures sont très agréables et donnent davantage de consistance qu’une soupe moulinée.


Les légumes s’associent à merveille et si, comme certain ici que je ne nommerai pas, vous n’aimez pas les épinards, sachez qu’ils ne se sentent pas mais apportent à cette délicieuse soupe une texture en plus très agréable.

J’espère vous avoir convaincus d’essayer sans tarder cette délicieuse soupe, vous ne le regretterez pas !



Pour 4 bols

4 tomates
350 g de pois chiches en boîte
150 g de chorizo
200 g d’épinards (frais, surgelés ou en bocal, everything works !)
2 oignons
3 gousses d’ail
Persil
1 cube de bouillon de légumes
Huile d’olive, sel et poivre

Plonger les tomates 30 secondes dans l’eau bouillante, puis dans l’eau froide pour les peler aisément.
Les couper alors en dés.
Emincer les oignons et hacher ou presser l’ail.
Peler le chorizo et le couper en rondelles.

Dans une grande casserole, faire dorer dans l’huile d’olive les oignons et l’ail.
Lorsqu’ils colorent, ajouter les dés de tomates et les pois chiches.
Verser 75 cl d’eau, le cube de bouillon et le persil ciselé.

Couvrir et faire cuire 20 minutes à compter du premier frémissement.
Passé ce temps, ajouter les épinards égouttés ou surgelés, laisser cuire 5 minutes, puis ajouter les tranches de chorizo et prolonger la cuisson à feu doux 5 minutes.

Assaisonner et servir chaud.


jeudi 19 novembre 2015

Mousse au Toblerone




Quelques jours après ce funeste vendredi 13 novembre, je suis encore ébranlée par la violence des évènements auxquels la France, Paris, et de nombreux innocents ont dû faire face…

Je suis profondément triste et ce sentiment a du mal à me laisser du répit.

A l’instar d’un jeune père de famille qui a publié un magnifique texte à son bébé, particulièrement émouvant, depuis quelques jours, je m’enivre de l’odeur de mon tout petit, me noie dans la beauté de ses grands yeux, parfois rieurs, parfois interrogateurs… Après m’être demandée dans quel monde terrible je l’avais fait naître, j’ai désormais envie d’en faire un être bon, profondément humain et empathique… Ce sera, pour son père et moi, notre plus grande mission et j’espère que nous saurons nous en montrer à la hauteur…

Ce petit blog n’a pas la moindre prétention, mais je tenais à exprimer ici, pour les internautes qui viendraient s’y perdre, tout mon soutien aux familles endeuillées… Tout mon espoir aussi. Espoir que la solidarité, l’amour et la générosité de cœur nous permettent de nous relever, de continuer à vivre cette magnifique vie faite de musique, d’amitié, de verres et restaurants en terrasse…


Aujourd’hui, petite recette toute simple mais gourmande et réconfortante, car il en faut du réconfort… Et de la douceur, et de la gourmandise…



Pour 6 personnes

200 g de Toblerone
200 g de chocolat noir
5 œufs
100 g de beurre
Une pincée de sel

Casser le chocolat noir et le Toblerone en morceaux et les faire fondre à feu doux dans une casserole. Ajouter le beurre, laisser fondre et mélanger ensuite hors du feu.

Séparer les jaunes des blancs d’œuf.
Monter les blancs en neige ferme avec la pincée de sel d’une part et ajouter d’autre part les jaunes au mélange de chocolats en remuant délicatement.

Puis incorporer les blancs en neige au mélange en procédant délicatement, avec une spatule pour ne pas casser les blancs.

Verser dans des petits récipients individuels et réserver au frais plusieurs heures avant de servir. Décorer d’un triangle de Toblerone.

 

mardi 27 octobre 2015

Tresse feuilletée Franc-Comtoise au jambon et dés de Comté




Souvenez-vous, il y a quelques temps déjà, je vous proposais une super recette de tresse feuilletée dans laquelle on peut mettre ce que l’on veut (de comestible j’entends).
C’est une façon à la fois simple et jolie d’utiliser une pâte feuilletée pour un plat complet esthétique et gourmand.

On peut donc y glisser les ingrédients de son choix, mais depuis quelques temps, cette version nous régale tout particulièrement, alors j’ai eu envie de vous la faire partager !


Je l’ai baptisée tresse « Franc Comtoise » en hommage à mon amie Bisontine fournisseuse officielle de fromage du Doubs et en raison de la présence de Comté, bien fruité et en morceaux suffisamment gros pour ne pas fondre totalement, ce qui apporte un côté très, très gourmand !
Quand je dis qu’elle a été adoptée par tout le monde, cela inclut également ma labrador, qui, entre les chutes du jambon et les croûtes de Comté, entre en transe lorsque je me lance dans la réalisation de cette jolie tresse !



Alors certes, c’est pas léger-léger, autant le dire tout de suite, mais c’est vraiment très gourmand, entre le jambon et le Comté archi fondant… On succombe avec délice !


Pour une tresse feuilletée :

-       Un rouleau de pâte feuilletée du commerce
-       30 cl de lait
-       30 g de beurre salé
-       4 à 5 cuillères à soupe de farine
-       Muscade moulue
-    Une tranche épaisse de jambon (à la coupe de votre rayon charcuterie, ce sera bien meilleur que les dés de jambon vendus en sachets)
-       200 g de Comté fruité (au moins 12 mois d’affinage)
-       Un jaune d’œuf

Préparer la béchamel (selon une méthode « flemmarde mais efficace et inratable »)

Verser le lait dans une casserole. Ajouter la farine en pluie et bien mélanger au fouet (le mélange reste très liquide et c’est normal). Chauffer en remuant de temps en temps. Le mélange va épaissir peu à peu. Ajouter alors le beurre en morceaux et bien mélanger. Assaisonner et ajouter de la muscade.
Laisser refroidir et épaissir (il est important que la béchamel soit déposée à température ambiante sur la pâte feuilletée pour ne pas la ramollir).

Pendant ce temps, couper le jambon en petits dés ainsi que le Comté.


Lorsque la béchamel est froide, y ajouter le jambon et le Comté et mélanger.

Préchauffer le four à 200°C.

Dérouler la pâte feuilletée sur une plaque passant au four et couper des bandes dans la pâte comme ceci :


Verser la béchamel au jambon et Comté en une bande rectangulaire au centre de la pâte.



Rabattre le haut de la pâte sur la béchamel puis tresser en ramenant une bande au centre, alternant droite et gauche et en les croisant :



Avant d’arriver en bas, rabattre aussi la bande du bas vers le haut, sur la béchamel.



Dorer au jaune d’œuf et enfourner pour 20 minutes environ, le temps que la tresse soit bien dorée.



Servir bien chaud, accompagné de salade verte.

 




dimanche 18 octobre 2015

Macaron tout rond au citron...




… pour célébrer la venue au monde de mon petit garçon !



Me voici sortie de mon long silence, pour vous présenter une chouette recette de jolis petits macarons en l’honneur, entre autre, de la naissance de mon adorable bébé qui me comble de bonheur depuis quelques semaines et qui remplit également bien mes journées et mes nuits !



Ces délicieux macarons ont été réalisés peu de temps avant sa naissance, en présence de la future tante et marraine dudit bébé qui souhaitait s’initier à l’art macaronesque, et nous avons passé un super moment, avec, comme résultat, de fabuleux macarons au délicieux parfum de citron !


Pour la ganache, je me suis inspirée de la recette de La cuisine de Bernard, en n’utilisant que le jaune d’œuf au lieu d’un œuf entier, pour cause de pénurie d’œufs dans ma cuisine et c’était une vraie réussite !



Pour une cinquantaine de macarons

Pour les coques :

-       200 g de poudre d’amande
-       200 g de sucre glace
-       2 x 75 g de blanc d’œuf à température ambiante
-       200 g de sucre en poudre
-       5 cl d’eau
-       1 pointe de couteau de colorant jaune


Pour la ganache au citron:

- 1 jaune d’œuf
- 170 g de jus de citron pressé
- 150 g de beurre doux
- 110 g de sucre
- Le zeste d’un citron (donc bio de préférence)
- 40 g de poudre d’amande
- 15 g de maïzena
- 1 feuille de gélatine ramollie dans un bol d’eau froide

Préparer le lemon curd

Dans un bol, mélanger le jaune d’œuf, la maïzena et le sucre. Ajouter le jus des citrons et le zeste.
Verser le tout dans une casserole et mettre à feu doux.
Lorsque le mélange commence à bouillonner et épaissir, retirer du feu et ajouter la feuille de gélatine essorée. Bien mélanger.
Ajouter alors le beurre coupé en morceaux, puis lorsqu’il a fondu et s’est incorporé, verser la poudre d’amande.

Verser dans un bol, filmer au contact et réserver le temps de préparer les coques.

Préparer les coques

Mixer ensemble la poudre d’amande et le sucre glace au robot (type Magimix).
Tamiser ensuite le mélange obtenu dans un saladier.
Ajouter 75 g de blanc d’œuf et bien mélanger l’ensemble jusqu’à l’obtention d’une pâte d’amande épaisse. Réserver.

Dans une casserole, verser le sucre en poudre et l’eau et faire chauffer.
Surveiller la température à l’aide d’un thermomètre de cuisson et, lorsque le sirop atteint la température de 114°C, battre les 75 g de blanc d’œuf restants au batteur électrique à vitesse maxi dans un autre saladier.

Lorsque le sirop dans la casserole atteint 118°C, baisser la vitesse du batteur, couper le feu, retirer le thermomètre et verser sur les blancs en évitant les branches du batteur (sur une paroi du saladier).

Quand tout a été versé, rebattre à pleine vitesse et attendre le tiédissement de la meringue en continuant à battre plusieurs minutes. Ajouter le colorant en poudre.
Arrêter le batteur.

A l’aide d’une spatule, verser en deux à trois fois la meringue sur la pate d’amande en mélangeant bien entre chaque.

Commencer à « macaronner » ; mélanger la pâte avec la spatule en soulevant la masse, pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que la pâte forme un ruban lorsqu’on la soulève.

Remplir alors une poche à douille assortie d’une douille lisse de 8 mm.

Disposer des ronds de pâte de 4 cm de diamètre sur les plaques de pâtisserie recouvertes de papier sulfurisé.

Enfourner à four préchauffé à 170°C en chaleur tournante pour 11 minutes environ.

Sortir les plaques du four, laisser refroidir avant de décoller délicatement les coques.

Les assortir par taille, déposer au centre une bonne noix de ganache.
Refermer en faisant apparaitre la ganache au bord des coques.

Placer au frais pour une nuit.

 


vendredi 26 juin 2015

Salade tiède de quinoa aux poivrons fondants & à la feta




Quand arrivent les chaleurs estivales comme c’est actuellement le cas dans le sud-ouest, je n’ai envie que de salades, de crudités et de petits plats tout simples…

La recette que je vous propose aujourd’hui remplit toutes ces exigences et est vite devenue chez moi un classique maintes fois réalisé…



C’est simple, rapide et délicieux et ça accompagne à merveille toutes les grillades de l’été…

Pas d’inquiétude à avoir pour les éventuels intolérants au poivron cru, ici, le poivron a préalablement fait un petit passage à la poele avec de l’oignon et est presque caramélisé, donc beaucoup plus digeste…



A tester d’urgence ! Et merci à Anaïs de m’avoir soufflé l’idée de cette salade que j’adore !



Quantités approximatives, c’est vraiment en fonction de votre gourmandise :

- Un paquet de quinoa
- 2 à 3 poivrons (on peut mélanger les couleurs pour plus d’esthétisme !)
- 1 gros oignon
- (facultatif : une petite courgette)
- 1 plaque de feta
- Huile d’olive, fleur de sel et poivre du moulin

Faire cuire le quinoa dans un grand volume d’eau bouillante salée ou agrémentée d’un cube de bouillon le temps indiqué sur le paquet.
Pendant ce temps, peler l’oignon et l’émincer. Rincer les poivrons et les détailler en petits carrés.
Dans une poêle, faire revenir dans de l’huile d’olive oignon et poivron à feu vif (et éventuellement la courgette en dés) jusqu’à ce qu’ils soient bien fondants et caramélisés.

Égoutter le quinoa et le verser dans un saladier, ajouter le contenu de la poêle et la feta émiettée.
Arroser simplement d’huile d’olive (pas besoin de vinaigrette) et saupoudrer de fleur de sel et de poivre assez généreusement.

Déguster… Bon appétit !!

 


samedi 20 juin 2015

Tartelettes Mojito (citron vert-menthe)



Bon, avant que les esprits ne se déchainent, je tiens à rectifier un point : non, cette tarte mojito n’est pas alcoolisée et ne contient par conséquent pas de rhum (j’entends un grand « hooooooo… » de déception des esprits chagrins au fond de la salle… Mais que diable, soyez un peu solidaires avec moi qui n’en peux plus d’être privée d’alcool !).


Elle s’appelle tarte mojito parce qu’elle est parfumée au citron vert et à la menthe… Mais si vous êtes déçus de ne pas retrouver tous les ingrédients du mojito dans cette recette, agustura bitter compris (on est puriste du mojito ou on ne l’est pas), cette tarte saura vous réconforter par sa délicieuse saveur !

Elle a rencontré un très grand succès et est effectivement vraiment excellente !
J’ai déniché cette recette dans un livre Tupperware offert par ma chère belle-maman et je l’ai un poil modifiée, notamment pour la meringue, préférant une meringue italienne qui a plus de tenue et de style (à mon humble avis).
Et parce que parfois, remplacer l’alcool par davantage de gourmandise peut être un bon compromis, je vous livre sans plus tarder cette délicieuse recette !



Pour 6 tartelettes

Pour la pâte sablée :

- 100 g de beurre
- 200 g de farine
- 75 g de sucre
- 2 jaunes d’œufs (conserver les blancs pour la meringue)
- 15 ml d’eau

Pour la crème au citron vert et à la menthe :

- 2 citrons verts
- 90 g de sucre en poudre
- 2 œufs
- 15 ml de sirop de menthe
- 75 cl de crème fraîche épaisse

Pour la meringue :

- 2 blancs d’œuf
- 120 g de sucre en poudre

Préparer la pâte :

Faire fondre le beurre au micro-ondes.
Dans un saladier, réunir la farine, le sucre et le beurre fondu. Mélanger.
Ajouter les jaunes et l’eau, mélanger à nouveau et former une boule qui ira sagement se reposer au frais pendant 1 heure.

Préparer la crème :

Prélever le zeste et le jus des deux citrons verts.
Dans un grand bol, verser le sucre, les œufs, le jus et le zeste des citrons et le sirop de menthe. Mélanger.
Ajouter la crème fraîche et mélanger à nouveau.

Foncer 6 moules à tartelette de pâte finement étalée. Verser la crème au citron vert et cuire 25 minutes à 190°C.
Réserver au frais quand elles sont refroidies.

Préparer la meringue :

Verser le sucre en poudre dans une casserole. Ajouter 50 g d’eau et faire cuire jusqu’à ce que le sirop atteigne la température de 118°C (hop hop, on ressort son thermomètre de cuisson des macarons !). En attendant qu’il atteigne cette température, commencer à monter les blancs en neige et, lorsque le sirop atteint les fameux 118°C, verser en filet sur les blancs tout en continuant à battre.
Ne s’arrêter que lorsque la meringue est lisse et épaisse.

Disposer sur les tartelettes à l’aide d’une poche à douille et dorer légèrement à l’aide d’un chalumeau.
Décorer de quelques feuilles de menthe et servir.

 


lundi 18 mai 2015

Lassi à la mangue



Je suis fan absolue de la mangue et de son goût suave, sucré et légèrement résineux… 

Si j’adore la manger nature, il m’arrive parfois de la transformer pour varier les plaisirs et aussi pour vous proposer des recettes gourmandes et intéressantes parce que se contenter de « éplucher la mangue, la couper et la déguster », c’est sympa, mais pas trop vendeur, il faut bien le dire !



Aussi, la dernière mangue en ma possession a fini sa courte existence en un délicieux lassi, boisson typique indienne qui nous a régalés !

C’est frais, parfumé, très gourmand et aussi désaltérant. A tester d’urgence !

source d'inspiration: le journal des femmes

Pour deux à trois personnes (deux très grands verres)

- une mangue fraiche bien mûre
- 2 yaourts (j’ai utilisé du fromage blanc)
- Une bonne poignée de glaçons
- 2 cuillères à soupe de sucre en poudre
- 6 cuillères à soupe d’eau
- 6 cuillères à soupe de lait

Eplucher la mangue et la couper en morceaux.
La déposer, ainsi que tous les autres ingrédients dans le blender et mettre en route jusqu’à ce que les glaçons ne tintent plus contre les parois.

Servir frais, décoré d’un morceau de mangue.

 


mercredi 6 mai 2015

Macarons printaniers au citron vert et chocolat blanc



Voici ma petite réalisation de ce 1er mai… Depuis mon déménagement, je ne m’étais pas encore lancée dans une opération « macarons » dans ma nouvelle cuisine, par manque de temps, d’énergie ou de motivation, mais il était temps que je m’y remette !

Aussi, lorsqu’une amie a très fortement suggéré que j’apporte, pour le week-end que nous passions ensemble, des macarons au Carambar car elle les adore, je me suis dit que c’était l’occasion de me replonger dans un atelier macaron, et que j’en profiterai pour tester une nouvelle ganache…


Et c’est avec énormément de plaisir que j’ai retrouvé mes petits gestes et automatismes et je me suis promis d’en refaire plus souvent, car ceux-là, comme toujours, ont été dévorés à une vitesse impressionnante !

Pour la ganache, j’avais retenu dans un coin de ma tête une recette de ganache chocolat blanc-citron qui me faisait envie… Ayant en stock une réserve impressionnante de citrons verts, j’ai voulu tester cette association que j’imaginais gourmande à souhait !


Puis, s’est posée la grande question : ganache montée ou pas ?
J’adore travailler avec de la ganache montée, c’est un vrai plaisir de remplir les coques avec car elle a une super tenue et ça donne des macarons très aériens…

Comme je n’arrivais pas à me décider, j’ai rempli quelques coques avec la ganache non montée, puis, j’ai monté le reste à l’aide de mon batteur…

A gauche: ganache "simple". A droite: ganache montée

A la dégustation, on sent une réelle différence je trouve :
Les macarons à la ganache montée confèrent aux macarons une texture mousseuse et aérienne, très légère.
Les macarons à la ganache non montée sont davantage crémeux et ont une texture fondante très agréable en bouche…


Bref, à vous de voir. L’avantage de cette recette est que l’on peut indifféremment monter ou pas la ganache, il suffit juste que quelques instants de batteur. Et on peut, comme moi, faire le choix des deux textures, pour un double plaisir !!


Pour une cinquantaine de macarons

Pour les coques :

-       200 g de poudre d’amande
-       200 g de sucre glace
-       2 x 75 g de blanc d’œuf à température ambiante
-       200 g de sucre en poudre
-       5 cl d’eau
-       1 pointe de couteau de colorant vert


Pour la ganache chocolat blanc-citron vert :

-       150 g de chocolat blanc pâtissier
-       20 cl de crème liquide entière
-       Le jus et le zeste d’un beau citron vert


Préparer la ganache au chocolat blanc et au citron vert (la veille)

Casser le chocolat en petits morceaux et le déposer dans un saladier.
Dans une casserole, chauffer 10 cl de crème avec le citron (jus et zestes).
Verser sur le chocolat en morceaux et laisser fondre 30 secondes.
Mélanger délicatement et ajouter le reste de crème restée froide. Remuer encore jusqu’à l’obtention d’une ganache lisse.

Réserver au frais une nuit idéalement

Au moment de remplir les coques (le lendemain), si l’on désire une ganache montée, il suffit de monter la ganache en chantilly à l’aide d’un batteur quelques instants (dont les fouets auront fait un petit séjour de quelques minutes au congélateur).
Sinon, on peut remplir directement les coques avec la ganache sortie du frigo.

Préparer les coques

Mixer ensemble la poudre d’amande et le sucre glace au robot (type Magimix).
Tamiser ensuite le mélange obtenu dans un saladier.
Ajouter 75 g de blanc d’œuf et bien mélanger l’ensemble jusqu’à l’obtention d’une pâte d’amande épaisse. Réserver.

Dans une casserole, verser le sucre en poudre et l’eau et faire chauffer.
Surveiller la température à l’aide d’un thermomètre de cuisson et, lorsque le sirop atteint la température de 114°C, battre les 75 g de blanc d’œuf restants au batteur électrique à vitesse maxi dans un autre saladier.

Lorsque le sirop dans la casserole atteint 118°C, baisser la vitesse du batteur, couper le feu, retirer le thermomètre et verser sur les blancs en évitant les branches du batteur (sur une paroi du saladier).

Quand tout a été versé, rebattre à pleine vitesse et attendre le tiédissement de la meringue en continuant à battre plusieurs minutes. Ajouter le colorant en poudre.
Arrêter le batteur.

A l’aide d’une spatule, verser en deux à trois fois la meringue sur la pate d’amande en mélangeant bien entre chaque.

Commencer à « macaronner » ; mélanger la pâte avec la spatule en soulevant la masse, pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que la pâte forme un ruban lorsqu’on la soulève.

Remplir alors une poche à douille assortie d’une douille lisse de 8 mm.

Disposer des ronds de pâte de 4 cm de diamètre sur les plaques de pâtisserie recouvertes de papier sulfurisé.

Enfourner à four préchauffé à 170°C en chaleur tournante pour 11 minutes environ.

Sortir les plaques du four, laisser refroidir avant de décoller délicatement les coques.

Les assortir par taille, déposer au centre une bonne noix de ganache.
Refermer en faisant apparaitre la ganache au bord des coques.

Placer au frais pour une nuit.