samedi 30 octobre 2010

Smoothie banane framboise


Vite, vite, une petite recette rapide avant de vous souhaiter un bon week-end !

J’adore les smoothies… C’est une valeur sûre, on peut y mettre ce que l’on veut (ou presque !), on obtient toujours un résultat délicieux, velouté et frais…

Le smoothie trouve, à la tanière, son heure de gloire le week-end, lors de nos brunchs du dimanche… Si les nombreux fruits de l’été multiplient les combinaisons et mélanges possibles, l’hiver aussi permet de se régaler… On utilise les fruits de l’hiver et on privilégie aussi les fruits surgelés et en boîte…

Ce smoothie est le smoothie de base de l’hiver, celui que je réalise quand je manque d’autres ingrédients car je sais que j’ai toujours dans ma cuisine de quoi le réaliser…
J’ai toujours des bananes et des yaourts à la vanille dans mon frigo car ils constituent souvent la base de mes smoothies. Ils apportent de la texture et du velouté, ce sont mes indispensables.
Et mon congélateur contient un sachet de framboises surgelées, entière ou en brisures, que j’utilise toute l’année pour palier l’absence de fruits rouges. Comme elles sont gelées, elles apportent aussi de la fraicheur à la boisson car rien n’est pire qu’un smoothie tiédasse !

C’est pour cette même raison que je mets toujours 2-3 glaçons dans mon blender ; pour la fraicheur et la texture qu’ils apportent au tout.

Pour deux grands verres :

-          une banane
-          un yaourt à la vanille
-          un petit verre de brisures de framboises surgelées (ça marche bien sûr avec des framboises fraiches, mais c’est plus trop la saison !)
-          une cuillère à soupe de miel
-          3 glaçons
-          Du lait froid (quantité selon la texture désirée)

Pour la recette, rien de plus simple ;

Éplucher la banane et la couper en rondelles (en réserver deux pour la déco), la mettre dans le blender, ajouter les framboises, le yaourt, le miel et les glaçons.

Mettre le blender en marche une ou deux minutes et ajouter du lait en filet selon la texture attendue.

Verser dans deux verres, ajouter une paille et décorer d’une petite brochette sur laquelle auront été piquées une rondelle de banane et une framboise… (j’ai aussi mis une pétale de banane séchée et une autre petite framboise surgelée à la surface du smoothie).

Servir immédiatement.

Bon week-end !!!


jeudi 28 octobre 2010

Muffins moelleux et réconfortants à la farine de châtaigne, fève de tonka et au chocolat praliné



Voici une recette que j’avais envie de faire depuis bien longtemps, mais ce n’est que cette semaine que je m’y suis attelée !
Très rapide à réaliser, plus rapide encore à déguster ! J’ai adoré leur moelleux et toutes les saveurs très automnales qui s’en dégagent…

C’est chez Inoule que j’ai trouvé cette recette. Pour le chocolat, j’ai légèrement augmenté les proportions et utilisé d’une tablette de chocolat Lindt fourré au praliné qui s’ennuyait un peu dans ma boîte à chocolat et s’est retrouvée ravie d’être associée à ces délicieux muffins !



Mis à part le chocolat, quelques mots à propos des autres ingrédients :


La farine de châtaigne : Si vous n’avez pas la chance d’avoir un beau-frère minotier qui vous en procure gentiment, mais que vous avez la chance d’aller en Corse pendant vos vacances, vous en trouverez très facilement, c’est un des produits phares de l’île de beauté. Bon, si vous n’avez vraiment pas de chance (soit pas de beau frère minotier et pas de vacances en Corse, désolée !) vous pouvez sans problème la trouver en magasin bio.

La fève de Tonka : « La fève tonka, dipterix odorata, provient d'un arbre dont le bois dur est commercialisé sous le nom de « teck »
 Cet arbre, originaire du Venezuela et du Brésil, pousse dans les milieux tropicaux et produit un fruit dont la forme n'est pas sans rappeler la mangue.
A maturité ce fruit ovale tombe à terre.
Il est alors récolté puis séché pendant presque 1 an avant que soient récoltées ses graines : les fèves tonka.
Ces graines noires sont ridées et mesurent environ 3 cm de long pour 1 cm de large ».(Source : Marmiton)

Elle s’utilise râpée essentiellement et dégage une odeur et un goût  délicieux, rappelant la vanille, le caramel… Je suis fan ! On en trouve dans les magasins d’épices et les boutiques spécialisées pour la cuisine.

Cette petite leçon étant passée, reconcentrons nous sur ces fameux muffins (avec toutes ces digressions, il est fort probable que la réalisation de la recette sera bien moins longue que la lecture de ce message !!)



Pour 6 muffins :

50 g de farine de châtaigne
100 g de farine de blé
1/2 sachet de levure
70 g de cassonade
1 pincée de sel
90 g de chocolat au lait haché au couteau (Lindt Praliné pour moi)
1 fève tonka finement râpée
12,5 cl de lait
1 œuf
40 g de beurre fondu au micro-ondes ou à la casserole



Pour la réalisation, rien de plus simple !

Préchauffer le four à 180°C.
Dans un saladier, rassembler et mélanger tous les ingrédients « secs » (les farines, la levure, le sucre, le sel, le chocolat et la fève de tonka.
Dans un autre récipient, mélanger les ingrédients liquides (œuf battu en omelette, lait et beurre fondu)
Verser sur les ingrédients secs et mélanger rapidement mais en prenant soin de laisser des grumeaux (c’est le secret des muffins et c’est quand même idéal quand on est un peu flemmarde comme moi)

Remplir une plaque en silicone spéciale muffin (ou des moules individuels) aux ¾ et enfourner pour 15 à 20 minutes (ça a été 18 minutes pour moi)…



Franchement, c’est rapide et bon… Ça ne vaut pas le coup de s’en priver !!!

mercredi 27 octobre 2010

Bricks façon Pays Basque

 

J’adore le sucré-salée et plus encore les alliances gourmandes associant une touche de sucré avec du fromage…

En m’installant dans le Sud Ouest, j’ai fait une rencontre fabuleuse ; celle du brebis et de la confiture de cerises noires…. C’est tout simplement pour moi l’alliance parfaite… J’en raffole !



Aussi, quand j’ai vu dans le dernier numéro de Cuisine et Vins de France qu’une recette proposait mon couple fétiche dans des bricks, il a fallu que je l’essaye !

C’était vraiment délicieux ! Le tout rehaussé par une pointe de piment d’Espelette, c’est un pur délice !

Pour 8 bricks qui se mangent vraiment très facilement à deux gourmands :

-          un paquet de 8 feuilles de bricks
-          300 g de brebis type Ossau Iraty
-          Un petit pot de confiture de cerises noires
-          Du piment d’Espelette
-          25 g de beurre

Couper le brebis en fines lamelles.

Étaler une feuille de brick sur le plan de travail, replier les bords de façon à obtenir un carré, en s’aidant avec les moyens du bord, car, il faut le savoir, la feuille de brick est parfois rebelle et indisciplinée !



Au centre du carré, disposer quelques lamelles de brebis, une bonne cuillère à café de cerises, quelques lamelles de fromage à nouveau, puis une bonne pincée de piment d’Espelette.

Refermer les 4 bords de la feuille sur elle-même, de façon à obtenir un chausson de forme carrée, disposer sur une plaque couverte de papier sulfurisé et procéder de la même manière avec les 7 autres feuilles.

Faire fondre le beurre à feu doux dans une casserole (mais si vous faites au micro-ondes, je ne vous en voudrai pas !) et badigeonner les bricks de beurre à l’aide d’un pinceau de cuisine.

Enfourner pendant 7 à 8 minutes à 210°C, les bricks doivent être dorées…



Servir avec une salade verte par exemple et essayer de ne pas se battre avec sa moitié qui a tenté de me gruger et d’en manger plus que moi (heureusement, la crise conjugale a été évitée grâce au nombre pair des bricks… Il s'en est fallut de peu!)


Ah, et j'oubliais... Vive la Basquerie!!!!
 


mardi 26 octobre 2010

Les cannelés...


A deux semaines d'existence de ce blog, j'ai envie de faire un mini bilan...

Je dois vous avouer que je suis très heureuse de voir que ce blog vous plaît et qu'il vous inspire...
Grâce à des calculs savants et à des statistiques hautement confidentielles, j'ai appris que j'avais passé aujourd'hui la barre symbolique des 500 visites, ce qui me touche beaucoup...
Je suis encore plus touchée lorsque j'apprends que vous avez testé telle ou telle recette et qu'elle vous a plu!

Bref, ça me donne envie de continuer car je m'éclate dans cette petite aventure! J'ai des milliers (au moins!) d'idées de recettes à vous faire partager, donc, ce n'est que le début!!!

Pour aujord'hui donc, j'ai décidé de publier une recette qui me tient à coeur et qui est, pour moi, assez symbolique... la recette bordelaise par excellence !!



Le cannelé !
(ou canelé, y’a deux écoles apparemment, mais je préfère avec 2 « N » !)
Il y a quand même un fait amusant… Avant de venir vivre en Gironde, je ne connaissais pas ce petit gâteau qui est pourtant la figure emblématique de Bordeaux. Mais je tiens cette recette de l’adorable maman de mon amie Dijonnaise Céline (salut ma belle !!) et je la réalise très, très régulièrement depuis que je vis ici… Je la connais par cœur et c’est tant mieux car elle m’est demandée très souvent !

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est une recette simplissime à réaliser. Le seul impératif est d’avoir les moules adéquats, faute de quoi, ben, pas de moules à cannelés… pas de cannelés, et pas de cannelés… pas de cannelés !



Pour ma part, je possède une plaque en silicone de 8 empreintes qui est parfaite ainsi qu’une plaque de 28 mini cannelés ce qui me permet d’avoir deux tailles différentes; des « gros cannelés » dans lesquels on croque et des « mini », qu’on engloutit en une bouchée !


Bref, voici donc la recette bourguignonne des cannelés bordelais que je ne fais que depuis que je suis girondine !

Pour 16 gros cannelés ou 8 gros et une vingtaine de minis :

- 230 gr de sucre
- 125 gr de farine
- 2 œufs + le jaune d’un 3ème œuf
- ½ litre de lait (du écrémé va très bien, c’est ce que je fais d’habitude, mais rien ne vous empêche de prendre du demi, voire du lait entier si vous êtes gourmand)
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 CS de rhum brun
- 20 gr de beurre

Dans une casserole, battre les œufs (les deux entiers et le jaune) en omelette.
Ajouter le lait et le sucre vanillé et faire chauffer tout doucement (ça ne doit pas bouillir).

Pendant ce temps, mélanger dans un saladier le sucre et la farine et former un puits.

Quand le lait est tiède, verser sur les poudres en mélangeant au fouet.
Ajouter le rhum et le beurre fondu. Bien mélanger, la pate doit être lisse.

La consistance est assez liquide, comme une pate à clafoutis.

Laisser reposer la pate au frais au moins une heure (je fais toujours poser au moins une nuit).

Préchauffer le four à 200°C.
Remplir les empreintes de l’appareil à cannelé et enfourner pour une heure (les mini cannelés cuisent eux aussi longtemps, on peut les sortir du four au bout de 50 minutes environ).

Attendre que les cannelés aient refroidis à la sortie du four pour les démouler (il suffit de retourner la plaque sur une assiette)



Les cannelés sont vraiment excellents le jour même de leur cuisson, plus le temps passe et moins la croute sera croustillante, mais ils se conservent un ou deux jours sans problème, dans de l’aluminium (pour une durée plus longue, je ne peux pas vous renseigner, ils ne durent jamais au-delà !!)

lundi 25 octobre 2010

La Bakewell Tart d’Eryn…




Je vous parlais de ma joie de pouvoir faire honneur aux blogs que j’adore visiter… Parmi ceux-là, l’un des premiers et celui auprès duquel j’ai du tester le plus de recettes, Eryn et sa folle cuisine…
Un blog d’une clarté, d’une originalité et d’une précision rares, bref, j’aime beaucoup…
Même si ma chère BM est manifestement « fâchée » avec Eryn à la suite d’une malencontreuse tarte tatin aux pêches qui lui a fait louper un diner ( !!) je suis, pour ma part, toujours très contente du résultat d’une recette tirée de ce blog!


La tarte Bakewell est, je crois, la première recette réalisée chez Eryn, après celle du caramel dont je sens qu’il va trèèèèèès vite falloir vous parler !

Que dire à son propos ? Je l’adore !! Etant donné que je suis fan de l’amande et de la framboise, je ne pouvais que succomber…



J’ai réalisé la première version en portions individuelles, voici la recette pour une tarte de 24 cm de diamètre :

Pâte :

- 200 g de farine
- 100 g de beurre en dés
- 40 g de sucre glace
- 1 œuf battu
- 1 pincée de sel

Garniture :

- Un pot de confiture de framboises
- 200 g d'amandes entières non mondées (encore dans leur enveloppe brune, ce qui donne à la tarte un goût plus puissant encore. A défaut, de la poudre d’amende blanche, mais cela risque d’être moins bon, ou du moins, pas aussi délicieusement bon…)
- 130 g de beurre mou
- 120 g de sucre
- 3 œufs
- Amandes effilées

Préparer la pâte : tamiser ensemble la farine et le sucre glace. Ajouter le beurre froid en dés, sabler du bout des doigts. Ajouter le sel et l’œuf battu, travailler à la main jusqu'à formation d'une boule. La filmer et la réfrigérer 30 minutes.

Hacher finement les amandes entières non mondées. Parallèlement, travailler le beurre mou et le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne crémeux. Ajouter les œufs, fouetter ( au batteur électrique, cela facilite les choses ).
Ajouter les amandes et fouetter à nouveau.

Etaler la pâte sur un plan de travail fariné, et foncer le moule préalablement beurré et fariné. Réfrigérer 1 heure.
Cuire ensuite la pâte à blanc (déposer dessus du papier sulfurisé et des légumes secs – j’ai, pour ma part une boîte de pois chiches qui ne me servent qu'à cuire mes pâtes à blanc) pendant 10 minutes dans un four préchauffé à 180°C.
Retirer du four, en ôtant les poids et le papier. Laisser tiédir quelques minutes puis verser par dessus la confiture de framboises, lisser.
Verser sur la confiture la frangipane, étaler à la maryse.
Parsemer d'amandes effilées.
Enfourner à 180°C pendant 30-35 minutes.
Pour que la tarte prenne une jolie couleur brillante, il est possible d’étaler au pinceau de la confiture d’abricot légèrement chauffée.


La tarte est délicieuse le lendemain…

Et une version polly pocket pour la route!!!

dimanche 24 octobre 2010

Wok d’aubergines sautées aux poivrons



Une recette délicieuse et simplissime ! L’idéal pour faire le plein de légumes (ou le vide du frigo, question de point de vue !)

J’ai la chance de faire partie d’une AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) qui me fournit régulièrement en légumes, fromage (chèvre et brebis), confiture et fruits rouges en été…
Mon frigo déborde ainsi de légumes variés et le challenge est donc de les manger de diverses façons, de préférence en se régalant !

Pour cette fois-ci encore, objectif atteint !! Des légumes cuits sans assaisonnement mais qui dégagent beaucoup de saveur, c’est le top !


C’est dans un petit livre très sympa, « Wok » de Martine Lizambard, que je suis allée chercher cette recette qui se réalise en deux temps trois mouvements !

Pour un wok qui se mange facilement à deux :

-          3 aubergines moyennes
-          1 gros poivron rouge
-          1 poivron vert
-          1 petite courgette
-          1oignon
-          3 cuillères à soupe d’huile d’olive
-          Sel et poivre au moulin

Peler des aubergines et les détailler en dés.
Laver la courgette et la détailler également en dés.
Laver et couper les poivrons en deux, retirer graines et filaments puis les couper en fine julienne.
Peler et émincer l’oignon.



Faire chauffer l’huile dans le wok, quand elle est bien chaude, verser l’oignon et les poivrons et faire fondre à feux doux 5 minutes environ.
Retirer du wok et réserver dans une assiette.

Augmenter le feu sous le wok et verser les aubergines, les faire revenir en secouant fréquemment le wok, pendant 8-10 minutes environ. Les aubergines doivent être fondantes mais ne pas s’écraser. Saler et poivrer.

Ajouter l’oignon et les poivrons et laisser 2 à 3 minutes sur le feu pour que l’ensemble soit chaud.

Verser dans des petits bols et servir avec des baguettes pour les plus courageux/habiles.



J’ai servi ces légumes avec de petits dés d’une escalope de poulet qui a passé sa journée dans le reste de marinade de la dinde des spirales réalisées la veille. C’était parfait !

Ce wok a également été accompagné d’une délicieuse salade de betteraves rouges crues râpées (rien à voir avec les betteraves cuites !), servies avec une vinaigrette toute simple à la moutarde ancienne et de l’échalote émincée, saupoudrée de persil…


samedi 23 octobre 2010

Spirales de dinde marinée, courgette et ricotta



Les photos des prochains articles ne seront pas vraiment à la hauteur, je m’en excuse, mais elles sont prises le soir et leur rendu est un peu décevant… mais je préfère quand même que vous puissiez vous faire une idée de la chose !

Il m'a été demandé de mettre un peu plus de recettes salées et light, sous peine de me voir accuser de contribuer à (je cite) "rendre le monde juste un peu plus obèse", je m'incline donc!



C’est encore chez Carole d’Altergusto que je suis allée trouver cette recette… Tous les ingrédients se trouvant dans mon frigo (ou presque, j’ai justement légèrement remaniée la recette en tenant compte du contenu de mes placards…), je me suis décidée à la tester récemment.
Si vous cliquez sur le lien, vous vous rendrez compte que le résultat visuel n’est pas vraiment à la hauteur de la recette initiale, mais c’était néanmoins délicieux en repas léger du soir accompagné d’une salade verte !
J’ai par contre troqué le poulet de la recette initiale par de la dinde et le parmesan qu’elle utilisait par du brebis un peu sec. Vous pouvez bien sûr suivre sa recette, l’utilisation du poulet doit donner un résultat plus moelleux, je pense.
Cette recette m’a aussi permis de tester une nouvelle façon de faire mariner de la viande que je trouve très ingénieuse ! Je pense m’en servir souvent, c’est top !



Spirales de dinde marinée au citron, courgettes grillées & ricotta

Pour une quinzaine de spirales :

- 2 escalopes de dinde extra fine
- 3 c à s de jus de citron
- 2 c à s d’huile d’olive
- 5 à 6 feuilles de basilic frais ciselé
- 1 courgette
- 60 gr de ricotta
- 20 gr de brebis
- Thym

Préparer la marinade de la volaille. Dans un sac congélation, verser l’huile d’olive, le jus de citron et le basilic ciselé. Y ajouter les escalopes de dinde, saler et poivrer. Bien refermer le sac congélation et malaxer un peu afin d’imprégner la viande de la marinade, puis laisser au frais une heure ou deux.

Laver et sécher la courgette et y découper de fines lamelles à la mandoline.
Faire griller les lamelles sur les deux faces dans une poêle bien chaude avec juste un trait d’huile d’olive et effeuillant un peu de thym dessus. Les réserver.

Mélanger ensemble la ricotta et le brebis râpé.

Sortir les escalopes du sac, les essuyer à l’aide d’une feuille de Sopalin et les poser à plat sur une planche.
Etaler dessus une fine couche du mélange ricotta-fromage sans aller jusqu’au bord de l’escalope (sinon, quand on roule, ça déborde et c’est le bazar !) puis disposer des lamelles de courgette de façon à ce que toute la viande soit recouverte.

Attention, petit moment délicat : rouler l’escalope et couper des tranches d’1,5 cm. Les fixer avec un cure-dent.

Les faire dorer à la poêle avec un peu d’huile d’olive en les retournant régulièrement. Servir immédiatement.

M’inspirant de la recette initiale, je les ai servies sur du pain de mie complet coupé en carré.
S’il vous reste comme moi quelques lamelles de courgettes et du mélange ricotta, vous pouvez en tartiner les courgettes puis les rouler.
J’ai aussi mis une petite crotte touche de ricotta sur mes spirales…


mardi 19 octobre 2010

Fondant au chocolat de ma Maman (et première participation à un concours)


Aujourd’hui, je me décide à poster une recette hautement symbolique…
Tout le monde a, dans ses souvenirs, LE gâteau qui a marqué son enfance…



C’est donc avec une certaine émotion que je vous présente le fondant au chocolat de ma Maman…

Ce gâteau, je le connais depuis toujours…
Il était le dessert réalisé lorsque mes parents recevaient des invités et était accompagné de crème anglaise… Toujours cuit dans un moule en forme de cœur et saupoudré de sucre glace… J’attendais avec impatience les lendemains matins de ces diners pour pouvoir me faufiler dans la cuisine et manger les dernières parts de gâteau laissées par des convives rassasiés…

Il est aussi le premier gâteau que j’ai appris à faire moi-même et que j’ai réalisé un nombre incalculable de fois, toujours avec application, sous la surveillance de la cuisinière en chef… Qui sait, c’est peut-être ce fondant qui a fait naître en moi cet amour de la cuisine…

Et surtout, c’est le gâteau de ma Maman… Comme je sais qu’elle lira sûrement ces quelques lignes, j’en profite pour lui dire à quel point je l’aime et combien je pense à elle…

Merci Maman, pour cette recette et pour tout le reste. Surtout pour le reste…



Ce petit moment de sentimentalisme étant passé, vous vous demandez sûrement « mais est-ce qu’il est bon au moins ce gâteau ? »…

Quelques mois voire années s’étaient écoulées sans que je ne fasse cette recette que je connais pourtant sur le bout des doigts… J’ai donc eu l’occasion de la réaliser ce week-end et je peux vous assurer que la magie opère toujours…

Ce fondant est (en toute objectivité bien sûr !) le meilleur gâteau au chocolat que j’aie jamais mangé… !

Il y a peut être derrière cela un petit syndrome « madeleine de Proust », mais je vous assure que c’est un pur délice !

Le secret réside dans son mode de préparation puisque les blancs d’œufs sont séparés et montés en neige ferme, ce qui confère au gâteau une texture un peu mousseuse divine ainsi qu’à la durée de cuisson, très rapide, qui le laisse fondant et absolument exquis !!

Mon dieu, ce gâteau me rend lyrique !



Passons tout de même à la recette, je vous sens impatients!!

Pour un gâteau divin qui fait retomber en enfance à la première bouchée, il vous faudra :

-          200 g de chocolat noir à pâtisser
-          125 g de beurre demi sel
-          120 g de sucre
-          3 gros œufs frais
-          75 g de farine

Préchauffer le four à 180°C.

Séparer les blancs des jaunes d’œufs.
Réserver les blancs et battre vivement les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Casser le chocolat en morceau et réserver quelques carrés. Faire fondre les autres avec le beurre à feu doux ou au micro-ondes.

Ajouter au mélange jaunes-sucre. Fouetter.
Ajouter la farine tamisée puis les quelques carrés de chocolats réservés coupés en morceaux. Mélanger.

Monter les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel et les ajouter, en plusieurs fois, à la pate, délicatement, en soulevant la masse.

Verser dans un moule à manqué (en forme de cœur, c’est encore mieux !) beurré et fariné et enfourner pour 13 à 18 minutes, selon la puissance du four. (Une pointe de couteau enfoncée dans le gâteau ressort humide).

Laisser complètement refroidir avant de le démouler et de le saupoudrer de sucre glace…



Je profite de cette recette ô combien symbolique à mes yeux pour participer à mon premier concours (youhou!!) organisé par Trinidad et Sandra, deux bloggeuses que j’aime beaucoup sur le thème des "bons goûters de Maman"…