Recette d'inauguration: le MSB...

Je cherchais par quelle recette débuter cet illustre blog… Il me fallait une recette fétiche et coup de cœur… Elle s’est imposée d’elle-même en fait…

Bon, je vous préviens, c’est du lourd, du très lourd !

Personnes au régime, passez votre chemin, je vous propose aujourd’hui une véritable tuerie qui est également une vraie bombe calorique !

Cette petite gourmandise a, dans mon entourage, plusieurs appellations.

Certains amis l’ont (à très juste titre) baptisé « le gâteau qui tue ».

Mon frère aîné et adoré, qui m’en réclame chaque fois que nous nous voyons, l’a plus sobrement appelé le MSB…

Je vous présente donc le Millionnaire’s Shortbread…

Très connu dans la blogosphère culinaire (chouette ! J’utilise des mots de bloggeuse !!), j’ai d’ailleurs trouvé la recette sur le superbe blog chocolat et caetera qui m’a inspirée d’autres délicieux essais culinaires que je vous ferai découvrir…

Alors… Comment décrire ces petits carrés terriblement addictifs ?

Je peux par exemple vous dire que je n’ai jamais vu quelqu’un en goûter un sans en reprendre immédiatement un deuxième !

C’est juste terrible ! D’abord le chocolat qui craque légèrement sous la dent, puis ce caramel à la fois doux et puissant et enfin le sablé à la pointe de sel et au bon goût de beurre… Bref, n’hésitez plus !!

Si vous ne prévoyez pas de vous mettre en bikini dans les prochains jours (de toute façon, l’automne arrive, sortons les gros pulls !!), voici une recette à tomber…

(Les proportions indiquées permettent de remplir deux moules carrés de 20 cm de côté)

Pour la couche qui tue n°1 (le sablé)

120g de beurre mou demi-sel
180g de farine additionnée d’une pincée de levure chimique
60g de sucre

Préchauffer le four à 170°C.

Dans un saladier, écraser à la cuillère en bois le beurre mou et le sucre. Ajouter la farine.

Mélanger (à la main, c’est encore le plus efficace) puis verser les miettes de pate obtenue dans les deux plats (si vous n’utilisez pas de moule en silicone, tapissez votre plat de papier cuisson).

Tasser la pate au fond du plat de manière à obtenir une couche uniforme et piquer à la fourchette.

Passer au four environ 25 minutes (c’est à surveiller, le sablé doit être doré mais pas trop foncé).

Passé ce temps, sortir les plats du four et laisser tiédir tout en attaquant la phase deux.

Pour la couche qui tue n°2 (le caramel)
120g de sucre
120g de beurre
2 cas de Golden Syrup[*]
une boîte de lait concentré sucré

Verser tous les ingrédients dans une casserole, faire fondre puis laisser bouillir 5 minutes en remuant sans arrêt. (La consistance est plus épaisse et la masse accroche moins aux parois de la casserole). Verser sur le sablé et laisser durcir au frais.

Il est temps de s’occuper de la 3^ème et dernière couche qui tue…

200g de chocolat (au choix : noir, au lait, pralinoise… Tout a été testé ici, et chacun a ses adeptes… Si vous faites comme moi dans deux plats différents, vous pouvez vous permettre deux types de chocolat)

Faire fondre le chocolat au bain-marie ou au micro-ondes (3 fois 30 secondes en remuant entre chaque, ce qui permet au chocolat de fondre uniformément).

Napper le caramel figé et lisser la surface avec une spatoune (spatule, quoi !).

Laisser refroidir (au frais), démouler et couper en petits carrés.

Je vous préviens toutefois que ces petits carrés sont fortement addictifs… ! A bon entendeur…

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[*] Se trouve au rayon produits du monde de certaines grandes surfaces ou des Monoprix, c’est un genre de sirop de sucre épais qui me semble être d’origine britannique. A défaut, vous pouvez utiliser du miel au goût neutre (un goût trop prononcé serait trop présent ensuite)

J’ai résolu (momentanément) le problème de l’approvisionnement en en rapportant des quantités considérables d’Irlande quand je suis allée rendre visite à une amie proche, ce qui m’a par la suite obligée à réorganiser complètement ma valise au moment du retour puisque cette dernière dépassait de quelques kilos le poids autorisé par Ryanair, (je me revois encore en train d’enfiler pull sur pull, de charger mon sac à main de livres de poche et de changer de chaussures – autant mettre les plus lourdes aux pieds – devant l’hôtesse… Que du bonheur !) mais c’est une autre histoire…