Compote de rhubarbe

Allez savoir pourquoi, la rhubarbe est pour moi un fantasme culinaire… Je l’ai découverte tardivement, j’adore ça, et je rêve d’en cuisiner à tour de bras, mais je manque souvent de matière première…

Aussi, quand des amis, connaissant mon goût pour la rhubarbe, m’ont offert un beau bouquet de tiges de rhubarbe trouvé dans l’étal de leur supermarché, ils m’ont comblée de joie ! (remarquez comme je ne suis pas difficile à satisfaire, quelques tiges de rhubarbe et je suis aux anges !!)

Avec cette rhubarbe, j’ai eu envie de faire de la compote, car j’adore ça… Ce doit être génétique car ma Maman est également une très grande fan si mes souvenirs sont bons…

Imaginez… Un dimanche matin, un petit déjeuner au soleil dans le jardin… Un petit vent doux qui rafraichit l’air déjà chaud d’une matinée d’été… Radio Nova en fond sonore et de la compote de rhubarbe délicieusement sucrée et acidulée qui accompagne un thé vert parfumé…

Ce n’est pas difficile le bonheur en définitive…

Pour 4 personnes

-          600 g de rhubarbe (5 ou 6 tiges environ)

-          130 g de sucre

-          1 sachet de sucre vanillé

-          4 cuillères à soupe d’eau ou de jus d’orange

Couper les extrémités de la rhubarbe, l’effiler soigneusement en coupant des petits tronçons.

Dans une sauteuse, mettre les morceaux de rhubarbe, les sucres et l’eau (ou le jus d’orange). Laisser mijoter à feu doux pendant 15 à 20 minutes en remuant de temps en temps.

Quand la compte est cuite, la verser dans un bol et laisser refroidir.

Soupe froide de carottes à l’orange & au cumin

Voici une recette coup de cœur… Un délice de parfum et de fraicheur… Idéale pour les températures caniculaires actuelles!

Y goûter, c’est succomber ! Voilà, je n’ai pas d’autres mots…

Cette soupe est délicieuse pour les diners d’été en terrasse, elle est fraiche, douce et mélange différents parfums très subtils vraiment agréables en bouche : orange, miel et cumin…

Elle rencontre toujours beaucoup de succès et j’aime bien la servir avec des petits sablés salés au fromage (au roquefort ou au parmesan).

Je l’ai découverte, il y a quelques années déjà, dans le livret de recettes accompagnant le beau robot Magimix de ma belle maman… Et depuis, je ne me lasse pas de la faire et refaire !

Pour 4 personnes :

-          700 g de carottes

-          1 oignon

-          2 oranges

-          1 cuillère à soupe de miel

-          1 cuillère à café de cumin

-          2 cubes de bouillon de volaille

-          70 cl d’eau

Diluer dans une casserole les cubes de bouillon dans l’eau très chaude. Peler et émincer les carottes et les faire cuire dans le bouillon pendant 20 minutes. Prélever un peu de zeste d’orange et l’ajouter à la cuisson des carottes.

Peler et hacher l’oignon. Le faire revenir à la poêle dans de l’huile d’olive.

A la fin de la cuisson, verser les carottes et leur bouillon, les oignons et un peu dans poivre dans le bol d’un mixer (ou blender ou utiliser un mixer plongeant) et mixer une à deux minutes. Laisser refroidir.

Presser les oranges. Ajouter le jus à la soupe refroidie ainsi que le miel et le cumin.

Bien mélanger.

Servir très frais, décoré d’une feuille de basilic et de petits bâtonnets de carotte.

Chocolat blanc frappé et touche de cerise

Souvenez-vous, il y a peu de temps, je vous parlais de ce délicieux chocolat frappé à la bergamote, inspiré des desserts des jours heureux…

L’idée m’avait tellement plu que j’ai eu envie de récidiver, en testant cette fois-ci avec du chocolat blanc… Car après tout, pourquoi lui aussi n’aurait pas le droit de se faire déguster en boisson fraiche et gourmande ? Comme vous le savez, je milite activement pour l’égalité chocolat noir/chocolat blanc dans la cuisine, voire, je suis un peu partiale envers ce dernier qui me fait fondre et succomber sous toutes ses formes…

Et pour parfumer, je me suis dit qu’une petite touche de fruits rouges serait parfaite et contrebalancerait un peu le côté sucré du chocolat blanc…

Je ne m’y suis pas trompée, c’était purement et simplement un délice !!!

L’idée du thé infusé dans le lait chaud de la recette initiale m’a plu, j’ai donc utilisé pour cette version un sachet de thé noir parfumé à la cerise rapporté d’Allemagne… Il est bien sûr possible de varier les parfums…

Juste là!!!

En tout cas, je vous conseille vivement d’essayer cette merveilleuse recette, la dégustation a pour moi été un pur moment d’extase!!

Lorsque l’on aspire ce lait glacé et parfumé à la paille en fermant les yeux… On est au paradis !

Pour deux verres :

- 80 g de chocolat blanc
- 25 cl de lait entier
- 10 g de sucre
- 1 sachet de thé à la cerise
- une poignée de glaçons

Couper le chocolat en morceaux
Dans une casserole,  porter à ébullition le lait, le sucre et le thé.
Aux premiers bouillons, couper le feu et laisser infuser le tout 5 minutes.

Retirer le sachet de thé et porter le lait à nouveau à ébullition. Baisser le feu, ajouter le chocolat en morceaux et fouetter jusqu'à ce qu'il soit fondu.

Retirer alors du feu et laisser refroidir (j’ai même laissé mon lait au chocolat blanc une nuit au frais cette fois-ci).

Juste avant de servir, verser le lait chocolaté dans un blender, ajouter les glaçons et mixer jusqu'à ce que vous n'entendiez plus la glace tinter contre les parois du blender.

Verser dans des  verres et déguster sans attendre.

Pesto de roquette

Voici une petite idée de tartinade apéritive très sympa, rapide à préparer et réalisable en toute saison, que j’aime beaucoup…

Je la présente souvent en apéritif, à tartiner sur des tranches de pain grillé, mais elle peut aussi être utilisée dans des pâtes, des wraps, en assaisonnement de salades composées… Bref, libre à vous de la plier à vos envies et idées…

Le goût fort et caractéristique de la roquette associée à l’ail est adouci par l’huile d’olive, les pignons et le parmesan... L’équilibre est parfait !

Pour un petit bol de pesto :

-          un sachet de roquette

-          une poignée de pignons de pin

-          une ou deux gousses d’ail

-          100 g de parmesan fraichement râpé

-          Une tranche de pain rassis (facultatif)

-          Huile d’olive en quantité suffisante

Dans le bol d’un mixer, déposer la/les gousse(s) d’ail dégermée(s), la moitié du sachet de roquette. Ajouter la moitié des pignons (que vous pouvez avoir fait torréfier quelques instants dans une poele à sec), le pain émietté et un peu de parmesan. Verser un généreux filet d’huile d’olive et mixer quelques instants.

Ajouter alors le reste de roquette, de pignons et de parmesan, mixer à nouveau et rectifier la texture en ajoutant un peu d’huile d’olive.

Conserver au frais jusqu’au moment de servir, accompagné de tranches de pain grillé.

Tiramisu Gaïa

Gaïa, c’est elle…

Il y a deux semaines, elle fêtait ses 6 mois, ce qui est quand même un évènement de la plus haute importance, vous en conviendrez…

Passant un week-end « mère-fille » avec ma Maman venue me rendre visite pour quelques jours, nous avons décrété que la plus belle manière de fêter dignement cet évènement était de préparer un tiramisu aux couleurs dorées, pour rendre hommage à la belle couleur de ma Loutre…

Ayant gouté ce genre de tuerie il y a peu, lors de la dégustation d’un tiramisu au « toffi crime » (comprendre toffee cream) dans le merveilleux restaurant ardéchois de ma merveilleuse tante, ma Maman avait une idée précise des ingrédients qu’elle souhaitait voir dans ce dessert… Du caramel et du spéculoos (tout un programme !)…

Etant d’une nature assez conciliante (oui oui !), je me suis inclinée (et non, pas parce que la seule évocation de cette association d’ingrédients me faisait saliver, pour qui me prenez-vous ?!) et nous avons improvisé notre version du tiramisu au caramel et spéculoos, le baptisant pour l’occasion, le Tiramisu Gaïa (ce qui a touché l’intéressée et l’a vraiment émue, comme vous vous en doutez…)

Nul besoin de vous dire que c’est une tuerie… mais je vous le dis quand même !!

(il est à noter que vous n’êtes pas obligé d’attendre l’alignement des planètes permettant la tenue des évènements ayant conduit à la réalisation de ce dessert – à savoir une loutre dorée qui fête ses 6 mois – pour vous lancer dans l’aventure !)

Pour 4 personnes

Pour le caramel au beurre salé (j’utilise ma recette de caramel qui décabane et, bonne nouvelle, il décabane toujours autant !)

-          200 g de sucre en poudre

-          20 g de beurre demi sel coupé en dés

-          Une petite pincée de fleur de sel

-          20 cl de crème liquide entière

-          2 cuillères à soupe d’eau

Pour le reste

-          250 g de mascarpone

-          100 de fromage blanc

-          2 sachets de sucre vanillé

-          Un demi-paquet de spéculoos

-          Facultatif : quelques vermicelles aux spéculoos (souvenir d’un récent voyage in Netherlands and Germany au cours duquel j’ai dévalisé quelques supermarchés de denrées alimentaires introuvables en France… Jugez vous-même de l’étendue du désastre !)

Préparer le caramel :

Dans une casserole à fond épais, faire chauffer le sucre et l’eau sans remuer.

L’eau s’évapore et le sucre fait une croute cristallisée, puis il va fondre. A ce moment, commencer à remuer doucement à l’aide d’une cuillère en bois pour aider le sucre à se dissoudre.

Quand le caramel prend une belle couleur ambrée, couper le feu et ajouter le beurre et le sel.

Remuer vivement à la cuillère en bois (cela va crépiter, c’est normal)

Verser alors en filet la crème liquide (là aussi, ça s’excite un peu, attention aux projections !) tout en remuant.

Remettre sur le feu quelques minutes en remuant, puis verser dans un pot et réserver.

Préparer la suite.

Emietter les spéculoos.

Battre ensemble le mascarpone, le fromage blanc et le sucre vanillé.

Dans des jolis verres transparents, déposer deux cuillères à café de caramel refroidi

Couvrir de miettes de spéculoos.

Déposer une couche de mascarpone

Décorer d’un filet de caramel et de quelques vermicelles de spéculoos (ou, à défaut, de miettes de spéculoos)

Réserver au frais.

Sortir à température ambiante 10 à 15 minutes avant de servir (pour que tant le caramel que le mascarpone retrouvent leur moelleux).

Déguster en souhaitant un joyeux anniversaire à Gaïa qui devra, elle, se contenter de ses croquettes spéciales puppy !

Petits clafoutis au fromage de brebis, chorizo et tomates séchées

Petite recette inspirée par Trinidad et qui s’est révélée tout à fait conforme à ce qu’elle annonce, à savoir « simple et rapide », tout en étant délicieux…

Par contre, les proportions qu’elle préconise ne m’ont permis d’en que réaliser 2, mes contenants étant sans doute plus grands…

Bref, ce fut un régal et c’est si simple à adapter selon les envies que je vous fais partager cette recette à mon tour !

Pour deux personnes :

- 2 œufs

- 25 cl de crème (ou d’un mélange lait entier-crème pour ma part)

- une belle part de fromage de brebis (type ossau Iraty – les quantités dépendent de votre goût)

- 4 pétales de tomates séchées

- 8 fines tranches de chorizo fort

- sel du moulin et piment d’Espelette

- thym frais ou herbes de Provence

Préchauffer le four à 160°C.

Couper le chorizo, le brebis et les tomates séchées en fines lamelles

Battre énergiquement la crème avec les œufs, ajouter le sel, le piment d’Espelette et les herbes.

Verser dans deux ramequins et répartir le chorizo, le brebis et les tomates.

Enfourner pour 30 minutes environ et servir, selon les goûts, chaud, tiède ou frais.

Smoothie mangue fraise

Car c’est l’été et que rien ne remplace le bonheur de déguster un smoothie frais et fruité, voici ma dernière petite improvisation, afin d’écouler fraises et mangue initialement prévues pour une autre recette qui a foiré en cours de route, une panna cotta à la mangue de Cyril Lignac qui n’a jamais voulu prendre consistance (mais qui était néanmoins très bonne, donc,  je ne perds pas ma motivation et retenterai prochainement l’expérience !).

Toujours est-il qu’il me fallait utiliser une mangue très mûre et juteuse et des mara des bois très rapidement, et dans ces cas-là, le smoothie est quand même ZE solution !!

Au final, c’était délicieux bien sûr, mais avec les smoothies, à moins de faire des mélanges vraiment improbables (genre banane et cancoillotte… ne me demandez pas d’où me vient cette idée saugrenue, je n’en sais rien !), on est quasiment sûr de se régaler !

Pour deux généreux verres :

-          250 g de mangue

-          150 g de fraises

-          15 cl de jus de pomme

-          3 glaçons

Eplucher la mangue et la couper en dés.

Laver et équeuter les fraises.

Verser dans le blender et ajouter le jus de pomme et les glaçons.

Mixer jusqu’à ce que la glace soit complètement désintégrée.

Verser dans des verres, décorer éventuellement de quelques fraises et servir sans attendre

Et, special thanks à Petite Loutre, conseiller artistique de la présente recette !

Petits cakes banane, basilic et gingembre confit

Il y a quelques temps, ma chère belle-sœur installée aux Pays-Bas m’envoie un message  de la plus haute importance : « Essaye le cake banane, basilic et gingembre de Carole du blog Altergusto, c’est trop trop bon !!! ».

Devant son enthousiasme, j’ai à mon tour rapidement cédé à la curiosité…Cela tombait bien car une banane faisait sérieusement la tête dans mon frigo… Elle a adoré sa reconversion en délicieux cake parfumé !

Le mariage des saveurs est très sympa, j’ai beaucoup aimé !

Merci Carole pour la recette et Leutite pour le conseil !

Avec le maigre contenu de mon frigo à ce moment-là, j’ai réduit les proportions par deux et ai fait des petits cakes individuels (ce que je préfère de toute façon !) mais je vous donne quand même les proportions pour un gros cake (ou 6 petits).

-       2 bananes

-       2 œufs

-       120 g de sucre

-       1 cuillère à café d’extrait de vanille

-       1 sachet de levure

-       60 g de poudre d’amande

-       180 g de farine

-       Une belle branche de basilic (avec plein de feuille dessus !)

-       10 cl d’huile d’olive

-       50 g de gingembre confit

Détailler le gingembre en petits dés.

Laver les feuilles de basilic et les ciseler.

Préchauffer le four à 170°C.

Dans un saladier, écraser/mélanger les bananes épluchées, les œufs, la vanille et le sucre.

Ajouter la poudre d’amande, la farine et la levure. Terminer par le basilic et le gingembre. Mélanger délicatement à la cuillère en bois.

Verser enfin l’huile d’olive et mélanger à nouveau.

Verser dans un moule à cake (ou 6 petits) et enfourner pour 45 minutes (ou 25-30 pour une version individuelle).

Muffins aux petits pois, menthe et Comté

Je cherchais une idée de muffins salés à emporter pour un pique-nique sur la plage… Le contenu de mon frigo et de mon congélateur m’ont aidée à opter pour une association petits pois-Comté… J’ai alors décidé d’y ajouter de la menthe fraiche, ce qui s’est révélé parfait.

La texture des muffins est parfaite et très moelleuse, les petits pois apportent douceur et délicatesse, la menthe donne un petit côté frais délicieux et le Comté… ben, le Comté, c’est juste trop bon, donc, pourquoi s’en priver ?!

Pour 15 muffins :

-       275 g de farine

-       25 g de maïzena

-       1 sachet de levure chimique

-       250 g de petits pois surgelés

-       300 g de Comté

-       10 feuilles de menthe

-       200 g de fromage blanc

-       115 g de lait (entier, c’est toujours mieux)

-       30 g d’huile d’olive

-       3 œufs

Cuire les petits pois 10 minutes dans un grand volume d’eau bouillante salée puis, les rincer à l’eau froide. Réserver.

Râper le Comté.

Laver la menthe et la ciseler.

Préchauffer le four à 180°C.

Dans un saladier, mélanger la farine, la maïzena et la levure (les ingrédients secs).

Dans un autre récipient, mélanger les ingrédients liquides ; le fromage blanc, les œufs, le lait et l’huile d’olive.

Verser sur les ingrédients secs et mélanger rapidement.

Ajouter alors les petits pois, le Comté et la menthe et mélanger délicatement.

Remplir des empreintes à muffins aux 2/3 et enfourner pour 25 minutes.

Et si vous vous demandez, oui, le pique-nique a été très réussi et a beaucoup plu à ma Loutre notamment !