Petite idée d’apéro archi
délicieuse inspirée de la célèbre cervelle de canut lyonnaise (quand j’étais
petite, je pensais que c’était effectivement de la cervelle de je ne sais quel
malheureux animal et sa seule évocation me donnait envie de vomir… Le jour où
j’ai découvert qu’il s’agissait de faisselle salée et aux fines herbes, j’ai
nettement rattrapé le temps perdu et j’en mange très très souvent !)
Car non, la cervelle de canut ne
rentre pas dans la catégorie des abats (tout-pas-bons-qui-puent), il s’agit
d’une préparation salée de faisselle fraîche à la crème et aux herbes, c’est
frais, délicieusement parfumé et sur du pain de campagne légèrement grillée,
c’est un pur bonheur !
Cette version comporte du saumon
fumé car il s’avère que cervelle de canut et saumon font très bon ménage, mais
les végétariens pourront très bien ne pas en mettre, le résultat demeure
délicieux.
Encore une fois, comme cela
m’arrive lorsque je réalise ce genre de recette, je fais tout au feeling sans
doser ni peser mes ingrédients… Je vous donne donc les composants de cette
recette et vous laisse faire le choix des quantités selon vos goûts personnels
(et c’est l’avantage, on peut tremper une petite cuillère au fur et à mesure de
la préparation pour déterminer si on en est satisfait, et on a un avant-goût
gourmand de cette délicieuse tartinade !)
Pour un gros bol de cervelle de canut au saumon
-
un pot de faisselle de 500 g ou 1 kg
-
échalote
-
ail
-
fleur de sel et poivre du moulin
-
crème liquide légère
-
un filet d’huile d’olive
-
persil plat
-
un gros bouquet de ciboulette fraîche
-
deux tranches de saumon fumé
Egoutter soigneusement la
faisselle pour la débarrasser au maximum de son eau.
Peler et hacher finement l’ail et
l’échalote.
Détailler le saumon en petits
dés.
Laver et ciseler les herbes
fraîches.
Dans un saladier, réunir tous les
ingrédients et bien mélanger pour obtenir une texture homogène.
Rectifier l’assaisonnement et
servir bien frais avec des tranches de pain grillé.
Est également délicieux avec des
pommes de terre à l’eau ou au four ou en accompagnement de ces merveilleuses
bouchées de thon (sans saumon, dans ce cas) !
J'ai mangé toute mon enfance de la cervelle de canut sans savoir que cela s'appelait comme ça ... heureusement je ne l'ai découvert que très récemment lors d'un week-end à lyon (sinon, comme toi je me serai méfiée).
RépondreSupprimerta version me plait bien, je la garde sous le coude pour la tester bientôt et je t'en donnerai des nouvelles
merci pour ce partage
En tant que bonne lyonnaise que je suis, je ne peux qu'approuver cette recette !
RépondreSupprimerMerci à vous!
RépondreSupprimerEffectivement, le nom lyonnais peut effrayer au premier abord, mais si on passe le cap de l'intitulé pas très glamour, on se régale!!